jeudi 5 décembre 2024

















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Vos questions (FAQ)
FAQ et Best of.
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Les questions
Les réponses
  • Généralités

    Questions générales sur Alain Lipietz et ce site

    Question : Votre nom ça se prononce comment ?

    Réponse : " Lipiètss ".

    Question : Votre nom est d’origine allemande ?

    Réponse : Non, mon nom est d’origine polonaise.

    Question : qu’est qu’il ya sur ce site ?

    Réponse : Colonne de gauche : tous les outils de recherche sur ce site, au centre : les rubriques les plus actuelles et les derniers textes parus , à droite : mon blog et son forum.

    En dessous du blog : des liens à cliquer vers des campagnes importantes, des articles d’autres auteurs, des textes de moi, vieux, mais récemment introduits sur le site.

    En dessous des textes : un aperçu aléatoire de la richesse du site.

    Question : Oula ! ça a l’air d’un vaste fourre-tout...

    Réponse : Oui, ce site est ancien (il a commencé en 1996) comme un site de "chercheur" puis s’est élargi à une partie "Vie publique" puis à mon "site de parlementaire" puis s’est vu accoler mon blog. La structure de la Une montre bien ces composantes, mais cette archéologie rend parfois un peu compliquée la recherche.

    Sur l’histoire du site et quelques choix techniques , voir "Blog sur le blog".

    Question : Comment chercher quelque chose sur ce site ?

    Les outils sont sur la colonne de gauche.

    Sous la date vous avez d’abord une liste d’entrées importantes, sous forme de menus déroulants.

    Puis deux moteurs de recherche internes , Google et Spip. Il suffit d’y introduire les mots que vous cherchez.

    Puis la liste des rubriques structurant ce site.

    Puis les listes de mots clés regroupés par grands thèmes (Economie, Environnement-santé , etc)

    Il y a en plus des info-bulles qui apparaissent partout.

    Pour plus de détails et de justifications, voir l’article faisant le point début 2007

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  • Les textes d’Alain Lipietz

    Comment se procurer les textes d’Alain Lipietz

    Question : Pourquoi tous vos textes ne sont-ils pas sur ce site ?

    Réponse : A terme, ils y seront tous.

    Question : Comment se procurer les textes qui ne sont pas sur ce site ?

    Réponse : Ils sont indiqués : pour en obtenir une copie papier, copiez le texte de référence et/ou le lien exact dans votre navigateur, et, par e-mail, demandez-le.
    N’oubliez pas vos coordonnées complètes !

    Question : Combien ça coûte ?

    Réponse : C’est entièrement gratuit.

    Question : Et les textes qu’on ne peut pas commander ?

    Réponse : Je ne vois que les antiquaires...

    Question : Sans blague ?

    Réponse : Au début on achetait les revues, ça faisait vivre les éditeurs. Puis on a photocopié, ça a tué les éditeurs. Maintenant il y a Internet, ça tue les copies... Si certains ont gardé ou trouvé des traces de ces textes, je serais ravi de les récupérer ! Les copies seront progressivement intégrées en format .pdf.

    Pour visualiser un texte en format pdf, vous devez télécharger, gratuitement, acrobat reader
    Acrobat reader
    ).

    Question : Ce serait bien d’avoir des résumés en esperanto : je ne pige pas l’anglais. Merci.

    Réponse : Aucun problème. Il suffit que quelqu’un fasse ces traductions, elles seront intégrées.

    Question : Auriez-vous l’adresse électronique de...

    Réponse : En général non. Mais s’il s’agit d’écologie politique ou de militantisme du même genre et au delà, commencez par aller voir la rubrique mes ami-es, le site des Verts et les listes de diffusion vertes.

    Question : Que représente le petit homme vert en haut de votre page de présentation ?

    Réponse : Avez vous une idée ? Bien que le concours soit terminé, vous pouvez toujours y participer, après avoir consulté des réponses.

    Et consulter Phèdre : identification d’un crime et Vert-espérance - L’avenir de l’écologie politique.

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  • Le métier de député européen

    Les responsabilités du Parlement, le quotidien d’un député.

    Question : Le Parlement européen, ça sert à quoi ?

    Alain Lipietz : Surtout à émettre des avis, un peu à voter des lois européennes.

    Mais alors qui prend des décisions, à l’échelle européenne ?
    Dans la majorité des cas, le Conseil, c’est à dire l’assemblée des gouvernements nationaux, adopte, à l’unanimité, les lois européennes, en consultant simplement le Parlement. De même pour la plus grande partie des dépenses budgetaires et la totalité des recettes...

    Mais alors, les élus des citoyens n’ont pas grand pouvoir ?

    Ben non. C’est le "déficit démocratique".

    Et ça peut s’arranger ?

    Le Traité établissant une Constitution pour l’Europe accroissait considérablement leurs pouvoirs. Hélas, deux pays ont voté Non. On en reste donc au statu quo défini par les traités de Maastricht, Amsterdam et Nice.

    Comment puis-je approfondir cette question, "qui fait quoi à l’Europe" ?

    Sur le site du Parlement européen, très bien fait, vous pouvez suivre en direct ou retrouver tous les anciens travaux du Parlement.

    Vous pouvez aussi consulter ses "Fiches techniques" sur l’Union européenne, qui répondront à la plupart de vos questions. Vous pouvez d’ailleurs contribuer à les améliorer.

    Comment savoir qui a voté quoi ?

    Alain Lipietz : Le site du Parlement européen est très riche, et très clair, mais en contrepartie il n’est pas toujours facile de trouver ce que l’on cherche. C’est pourquoi j’ai fait un petit mode d’emploi sur la manière de trouver les votes nominaux au Parlement européen .

    Question : Nous sommes élèves de 1ère ES, et avons déjà essayé de vous contacter, malheureusement,nous n’avons pas pu vous joindre.

    Alain Lipietz : Désolé je suis très pris !

    Auriez vous l’amabilité de répondre à nos différentes questions s’il vous plait ? Quel est le déroulement de votre journée ?

    En général je pars de chez moi, à Villejuif, le lundi midi pour rejoindre le Parlement européen à Strasbourg ou à Bruxelles, je rentre le jeudi après midi... et de là je repars pour d’autres activités politiques.

    Une semaine par mois, le Parlement se réunit à Strasbourg, les trois autres à Bruxelles. J’ai donc pris un appartement à Bruxelles ; à Strasbourg je vis à l’hôtel.

    Au Parlement il y trois types d’activités principales :

     La préparation des lois (appelées directives ou règlements) au sein de "commissions" spécialisées par thèmes. De 1999 à 2004 j’étais à la Commission économique et monétaire, J’y suis resté depuis 2004, mais en plus je suis membre de la Commission des affaires juridiques et de celle du Commerce internaltional. Chaque projet fait l’objet d’un rapport confié à une personne. Celle-ci discute avec les professionnels, les associations et les institutions concernées, son rapport est d’abord discuté puis voté en Commission, puis en plénière. Je suis un gros "rapporteur", 3 fois plus que la moyenne des eurodéputés français.
     Le suivi des rapports avec le reste du monde au sein de "délégations" spécialisées par régions. J’ai fait partie de la délégation "Amérique du sud et Mercosur" jusqu’en 2004, et depuis je sui dans les délégations pour la Communuté andine et pour le Mercosur, ce qui me conduit à voyager beaucoup dans ces pays.
     La vie de groupe politique, le mien "Verts-Alliance libre européenne", il réunit les Verts et les élus régionalistes de l’ALE (basques, écossais...). On y discute, par exemple, avec le rapporteur ou le "shadow-rapporteur" (celui ou celle qui, sans être chargé officiellement d’un rapport, suit cette affaire pour le compte de son groupe), de ce que l’on va finalement voter.

    Quel est votre rôle au sein du parlement ?

    Je suis député de base de mes commissions et de mon groupe, mais président que de la délégation pour la Communauté Andine. Ce qui veut dire que je passe très peu de temps à organiser la vie collective de mes collègues, ce qui est le rôle des présidents et vice-présidents des divers sous-groupes. Mon rôle est donc très tourné vers l’extérieur. Je m’astreins par exemple à faire la tournée des pays d’Amérique du Sud et en particulier andine. Je passe aussi un temps important à lire et consulter des livres et des documents divers, à recevoir des gens, concernant les sujets dont je suis rapporteur ou dont j’ai la charge et qui sont parfois très techniques, par exemple La responsabilité environnementale ou La Banque européenne d’investissemnent.... Le rapport "Surveillance et règles prudentielles des conglomérats financiers " par exemple m’a demandé six mois de travail alors que je suis économiste de métier !

    Comment en êtes vous arrivé à être député ? Depuis combien de temps l’êtes vous ?

    J’étais ingénieur des Ponts et Chaussées et chercheur au CNRS, ce qui m’a amené à devenir écologiste. Je suis entré au parti « Les Verts » parce que pour faire avancer l’écologie il faut entrer dans les institutions, se faire élire, gouverner. Comme mes enfants étaient déjà grands et que le métier de chercheur permet d’organiser son temps, je me suis fait d’abord élire, à partir des années 90, dans les administrations locales (ville, région), puis comme je prenais de l’importance chez les Verts, j’ai été désigné (troisième place) dans la liste Verte nationale présentée aux élections européennes de 1999, puis en tête de la liste Île de France pour celles de juin 2004.

    Bien que ce soit assez fatigant, je suis passionné par ce travail et je préfère être député européen que député à l’Assemblée nationale française, car c’est au niveau européen que les vraies décisions sont prises.

    Pourriez vous nous indiquer la fourchette de votre salaire ? Est-elle différente en fonction du rôle ?

    Un député européen touche le même salaire qu’un député à l’Assemblée nationale de son pays, il est payé par elle et adhère à la sécurité sociale à travers elle. Actuellement je gagne (net des cotisations de sécurité sociale) 5600 euros par mois, à quoi il faut ajouter une indemnité de frais généraux de 3100 euros (nette de la retraite complémentaire) ce qui assez généreux, surtout que certains frais généraux (voyages, salaires des assistant-es) sont déjà pris en charge directement par le Parlement. Ces avantages en nature peuvent être augmentés pour les députés assumant certaines fonctions officielles, comme les présidences.

    Mais un rapport n’est pas payé !

    Avez vous d’autres activités ?

    Dans les faits, le Parlement dévore tout mon temps et le peu qui me reste je le consacre à la vie de mon parti, les Verts français : réunions internes, conférences, articles et débats...

    J’ai dû par exemple renoncer immédiatement à mon poste de Conseiller municipal de Villejuif. Je ne comprends pas comment mes collègues députés des autres partis arrivent à cumuler. Pour moi, c’est physiquement et mentalement impossible. J’ai essayé de continuer à faire un peu de recherche, par exemple au sein du Conseil d’analyse économique, auprès duquel j’ai fait plusieurs rapports, mais j’ai fini par y renoncer, je n’en avais pas le temps. J’ai quand même pu écrire trois livres pendant cette législature.

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  • Militantisme, féminisme, écologie, etc.

    Les réponses à vos questions sur le militantisme d’Alain Lipietz

    Question : Vous n’en avez pas assez, de militer ?

    Réponse : Ben, y a des soirs où je n’ai pas envie.

    Question : Et votre compagne, elle en pense quoi de vos engagements ?

    Réponse : Demandez-le-lui directement ! Voir aussi Tatiana, autre féministe.

    Question : Et vous, vous en pensez quoi du féminisme ?

    Réponse : Voyez, par exemple, Classe des femmes... oui, mais encore ?, Parité au masculin, Genres, classes et partage du travail, La société en sablier et l’idée d’exclusion : le cas des femmes ou L’homme politique, loup pour la femme.

    Question : C’est quoi pour vous l’écologie politique ?

    Réponse : Voir De la nécessité de l’écologie politique, et mes livres Vert-espérance et Qu’est-ce que l’écologie politique ?

    Question : Et vous-même, comment êtes-vous venu à l’écologie politique ?

    Réponse : Voir mon texte René Dumont, ingénieur et prophète.

    Question : Mais c’est très " économie sociale " tous vos travaux ! C’est même du social tout court. Vous n’êtes pas un véritable écologiste, Monsieur Lipietz. L’environnement , les animaux , la Nature, quoi, ne vous intéressent donc pas ? Vous méprisez l’écologie profonde ?

    Réponse : Si par " écologie profonde " on veut dire que les Humains doivent s’auto-limiter, saisis de respect pour l’Altérité des autres vivants et de la Nature, je crois qu’il n’y a pas d’écologie politique véritable sans un fond d’écologie profonde, et, contrairement à Luc Ferry, je ne crois pas que cela mène tout droit au nazisme. Maintenant, il est vrai que ce n’est au centre ni de mes travaux ni de mon militantisme. Voir toutefois Le paysage, entre pays et visage : une approche écologique, Pour une " bientraitance " : santé et bien-être des animaux de production et Qu’est-ce que l’écologie politique ?

    Question : Vos analyses du réel sont très critiques, mais vos propositions sont parfois d’un optimisme déconcertant.

    Réponse : C’est une vieille formule de Gramsci " combiner le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté ". Mais je crois qu’il ne faut pas négliger l’optimisme de la raison : chercher dans le réel des raisons d’espérer. Nous ne sommes pas " condamnés à la dépendance ", comme par une malédiction de la Bête de l’Apocalypse que Pierre Bourdieu appelle le " fonctionnalisme du pire " (voir le premier chapitre de mon livre Mirages et miracles).

    Question : Mais la transformation sociale est un processus désespérément lent et difficile.

    Telle est la grande difficulté de l’action politique : admettre à la fois qu’on peut changer le monde et que presque rien n’est possible, se garder de la " peur du père " et du " narcissime blessé ". Voir Ce que nous avons gagné. Gérard Mendel a donné autrefois un remarquable entretien à ce sujet.

    Question : Et votre travail au Parlement européen, vous en êtes content ? Vous nous donnez des nouvelles ?

    Au début, j’étais un néophyte, comme dans un immense magasin de jouets où l’on n’a le droit de jouer que quelques quarts d’heures de suite au même jeu.
    Perline, responsable technique de mes sites web, a réalisé mon site internet, n’oubliez pas de visiter la partie consacrée à mes activités au Parlement européen. Allez-y voir, vous y trouverez des nouvelles de tout ce dont je m’occupe à titre principal (la politique économique et monétaire européenne...) ou secondaire (l’Amérique latine...) mais aussi de tous les débats qui m’ont particulièrement passionné (de la taxe Tobin à la prostitution en passant par les OGM), ainsi que de mes activités extra-parlementaires mais en tant que député européen (colloque sur les retraites, interventions en Corse...)
    Pour suivre mon travail au Parlement européen, ainsi que mes chroniques et publications, abonnez-vous gratuitement à La feuille du Tilleul.

    Question : Et pour suivre le travail des autres ? les textes votés ?

    Le site du Parlement européen est une source indispensable : les textes votés sont publics, l’état des débats en cours et à venir se trouve dans la rubrique séances plénières, par exemple, pour savoir où en est l’avancement de la procédure sur un dossier quelconque,en cours ou terminé, avec la proposition de la Commission, et les réponses du Conseil ou du Parlement, voir L’Observatoire législatif, et pour toute autre question allez sur le site des institutions européennnes.

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  • Économie, régulation, marxisme...

     A propos de marxisme

    Question : mais vous n’avez pas toujours été " europtimiste ". Vous aviez voté Non à Maastricht ?

    Réponse : J’ai toujours été " pro-européen ", au lycée j’éditais une feuille ronéotypée, " Lycée Europe ", dans le cadre d’un club UNESCO. Mais je n’ai pas aimé l’Acte Unique, ni le traité de Maastricht, qui faisaient de la Communauté européenne un champ de bataille pour les marchés (voir mes livres depuis L’audace ou l’enlisement). Mais l’économie est devenue si internationalisée qu’il nous faut, pour reprendre le pouvoir sur nos vie, faire de la politique au niveau européen , mondial. En fait on ne peut pas être écologiste sans être fédéraliste européen, mondialiste...

    Question : Et le projet de Constitution rédigé par la Conventin présidée par V. Giscard d’Estaing, vous en pensez quoi ?

    Réponse : Comme les Verts, j’ai approuvé le travail de la Convention qui a rédigé la première partie du projet de Constitution européenne. Voir mes articles : Europe, premier pas vers l’autre mondialisation, Redonner la main au politique face au marché, L’Europe politique, vite ! et La Constitution européenne : une occasion ratée.

     L’économie, vue par Alain Lipietz

    Question : On vous connaissait pourtant surtout comme un " régulationniste ". C’est cela qui vous a mené à l’écologie ?

    Réponse : Pas vraiment (voir plus haut). Mais j’utilise l’approche de la régulation pour étudier les problèmes de l’écologie humaine. Voir par exemple Écologie politique régulationniste ou économie de l’environnement ? et De la régulation des espaces aux espaces de régulation et, bien sûr, mes livre Vert-Espérance et Qu’est-ce que l’écologie politique ?. On peut même écrire une histoire régulationniste de l’écologie (voir Le développement soutenable : histoire et défis). On peut fonder une économie régulationniste de l’environnement, à l’échelle locale (voir Économie politique des écotaxes) comme à l’échelle globale (voir Œuvrer pour la viabilité écologique mondiale. Pour une Nouvelle Grande Transformation).

    Question : Donc, entre théorie de la régulation et écologie, tout va bien ?

    Réponse : Il y a des problèmes. Kerry Whiteside, un auteur américain, m’a mis le nez dans les contradictions.

    Question : Et au fait, c’est quoi au juste l’approche de la régulation ?

    Réponse : C’est un point de vue et une méthode qui commencent par s’étonner que des objets, des tissus de rapports contradictoires, des écosystèmes soient stables, au moins relativement, et qui essaient de comprendre comment c’est possible. C’est la stabilité relative qu’il faut expliquer, la crise est naturelle. Voir Rebel sons : the regulation school et La trame, la chaîne et la régulation : outils pour les sciences sociales, où j’applique cette approche aux rapports amoureux.

    Question : Mais comment ! ? La régulation, c’est de l’économie : le fordisme, tout ça.

    Réponse : Attention ! Ne confondons pas. L’approche de la régulation est une méthode dialectique générale pour l’appréhension des réalités complexes et contradictoires. Mais, comme toute méthode, elle s’est d’abord développée sur un cas d’étude concret : ici le fordisme, modèle de développement économique de l’après-guerre. Voir par exemple mon livre Mirages et miracles, problèmes de l’industrialisation dans les tiers-monde et The rise and Fall of the Golden Age : an historical Analysis of Post-war Capitalism in the Developed Market Economies.

    Question : Pourtant, le fordisme, c’est fini...

    Réponse : Oui, mais ça n’empêche pas d’appliquer l’approche de la régulation aux après-fordismes, y compris dans leur dimension écologique. Voir notamment Le monde de l’Après-fordisme, The Fortunes and Misfortunes of Post-Fordism.

    Question : Ce n’est pas le travail qui est fini ?

    Réponse : Hélas non. Voir, par exemple, " Fin du travail ou fin du fordisme ? " et " Les défis de l’après-fordisme " et, bien sûr, La société en sablier
    Alain Lipietz : La société en sablier
    .

    Question : Et le régulationnisme lui-même, vous ne croyez pas que c’est fini ? Aujourd’hui, on parle plutôt de conventionnalisme...

    Réponse : Convenons que pour moi ce serait plutôt une régression. Voir De la régulation aux conventions : le grand bond en arrière ?

    Question : Un peu maoïste comme référence, non ?

    Réponse : On ne se refait pas : voir D’althusser à Mao ?, De l’althusserisme à la théorie de la régulation, et De l’approche de la régulation à l’écologie politique : une mise en perspective historique.

    Question : Houla ! Mais ils sont morts tous ces gens-là, même Marx !

    Réponse : Moi-même je ne me sens pas très bien...

    Question : Et vous les défendez ?

    Réponse : Marx reste pour moi le père de l’économie critique, et le marxisme a produit un " principe d’espérance " qui inspire encore l’écologie politique. Voir Les crises du marxisme : de la théorie sociale au principe d’espérance. Cela dit, entre le marxisme et l’écologie politique, il y a une rupture épistémologique, changement de paradigme. Voir L’écologie politique et l’avenir du marxisme ,et le débat qu’a suscité sa traduction en 2000 dans Capital, Nature and Society, ainsi que ma réponse.

    Question : Bon, mais vous avez fait toute votre carrière dans un Centre d’Études Prospectives d’Économie Mathématique Appliquée à la Planification. Vous avez vraiment fait de l’économie mathématique ?

    Réponse : Voui, voui... Voir la rubrique " Économie Générale et Mathématique ". Mais je ne vois guère l’utilité de faire ça toute sa vie. L’économie n’est pas mathématisable au sens de la physique. Toutefois les mathématiques obligent à penser avec plus de rigueur ce qu’on veut dire, et à vérifier que ce qu’on a voulu dire implique bien ce que l’on prétend. Ainsi, les polémiques des années 70 sur la " transformation des valeurs en prix de production " ou sur la " baisse tendancielle du taux de profit ", ont permis à beaucoup de s’appuyer sur les mathématiques pour prendre congé du marxisme. Comme je le montre dans " Retour au problème de la transformation " et " Behind the crisis ", ces débats reposaient en fait sur une mauvaise formalisation de ce que Marx avait en tête.

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  • La présidentielle 2002

    Des questions sur la présidentielle 2002

    Question : Vous me diriez un mot sur votre élection puis votre éviction de la candidature à la présidentielle 2002 pour les Verts ?

    Réponse : Tout d’abord, vous pouvez consulter les archives du site qui était consacré à la présidentielle, par lequel vous atteindrez celui que j’avais créé pour les primaires.

    Il a été laissé en l’état depuis le 14 octobre 2001.

    Ma "mise au point" définitive sur les incidents et les raisons qui m’ont conduit à renoncer à cette condidature a été présentée dans mon livre Refonder l’espérance. Leçons de la majorité plurielle. Aucun media n’ayant contesté ma version des faits, je pense qu’il est inutile dy revenir et vous renvoie à ce livre.

    Question : Alors, dites-nous, ça restera entre nous : vous êtes candidat en 2007 ?

    Réponse : On a posé sans cesse cette question aux candidats avant le premier tour des présidentielles 2002, au lieu de parler de leur programme. On a vu le résultat...
    Là encore, je vous renvoie à mon livre Refonder l’espérance. Leçons de la majorité plurielle.

    Vous pouvez, à ce sujet, lire le premier bilan que j’ai écrit entre les deux tours.

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  • Les joies de l’Internet...

    Des réponses à vos questions techniques ou pas sur Internet

    Question : J’ai des problèmes de lisibilité, pouvez-vous m’aider ?

    Si votre navigateur est une version inférieure à 4, il risque d’y avoir des problèmes, j’ai expliqué pourquoi.

    Dans ce cas, n’hésitez pas à vous procurer gratuitement, par téléchargement, à votre choix,
     Firefox,
     Netcape ,
     Opera,
     Safari (uniquement pour Mac),
     Internet explorer (si vous y tenez vraiment...). Sachez toutefois que IE pour Mac n’est plus mis à jour depuis décembre 2005, ni même pour corriger les failles de sécurité. Déjà que Microsoft ne respecte pas les normes, là ce serait vraiment une grosse erreur de continuer à l’utiliser IE sur Mac !

    Toutefois, si vous avez encore des problèmes après cela, vous pouvez toujours demander des précisions, mais pour avoir une réponse (et, de plus, dans des délais raisonnables), il est indispensable de donner toutes les précisions : recherche, problèmes exacts, copies d’url, conditions de recherche, système, navigateur (et version)...

    Question : Et dites moi, le Web, vous en pensez quoi ?

    Réponse : Voyez Virtualité et globalité : promesses et dangers de la révolution informatique et Kyoto, aménagement du territoire et autoroutes de l’information.

    Question : Votre site est si bien fait ! pouvez-vous m’aider à faire le mien ?

    Réponse : Absolument pas. Je n’y connais rien du tout. Par contre, Perline, elle, peut ! (note de Perline : quand Alain Lipietz restera trois secondes sans écrire un texte à intégrer à l’un de ses sites... < :-))

    Question : Je suis perdu-e, comment m’y retrouver dans ce dédale de textes ?

    Réponse de Alain : voir Comment chercher quelque chose sur ce site ?.

    Réponse de Perline : Avec près de 2000 textes fin 2006 (et ça n’arrête pas...), il est vrai qu’il serait facile de se perdre. Il a donc fallu se creuser les méninges, et des perfectionnements sont recherchés (et parfois trouvés) en permanence.

    Le site est découpé en parties, activités de chercheur, activités de député, activités publiques...

    De plus, à partir de n’importe quelle page du site, des menus déroulants permettent de choisir par premier et deuxième degré de rubricage, ainsi que par mot-clé. Dans chaque page décrivant une rubrique, vous obtenez la liste intégrale, avec descriptifs succincts, des sous-rubriques et des articles qu’elle contient.

    Une petite cerise sur le gâteau : en page d’accueil (et en page d’erreur), une liste aléatoire d’articles du site s’affichent, par thème. En passant la souris sur le titre, celui-ci prend une couleur surlignée, et un "post-it" s’affiche, vous donnant quelques éléments sur le contenu de l’article ainsi affiché. Une soixantaine d’écrits vous sont ainsi accessibles.

    En outre, pour avoir une vue rapide d’ensemble de ce contenu, un menu déroulant des sous-rubriques et des articles vous est proposé en haut de page.

    Bien entendu, il vous reste toujours les moteurs de recherche, il y en a deux, l’un interne et l’autre c’est Google qui cherche uniquement dans le site d’Alain Lipietz. Vous pouvez donc utiliser toutes les astuces et paramètres de Google, et les résultats sont donc de très haute qualité.

    Toutes les suggestions sont accueillies avec la plus grande joie, la simplification et le perfectionnement de ce site sont recherchés en permanence.

    Question : J’ai des critiques au sujet de votre site ! Á qui les envoyer ?

    Réponse : Toutes les adresses sont sur le site. Que les critiques concernent le fond ou la forme !

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Le blog
  • [18 juillet 2014]
    Gaza, synagogues, etc

    Feu d’artifice du 14 juillet, à Villejuif. Hassane, vieux militant de la gauche marocaine qui nous a donné un coup de main lors de la campagne (…)


  • [3 juin 2014]
    FN, Europe, Villejuif : politique dans la tempête

    La victoire du FN en France aux européennes est une nouvelle page de la chronique d’un désastre annoncé. Bien sûr, la vieille gauche dira : « (…)


  • [24 avril 2014]
    Villejuif : Un mois de tempêtes

    Ouf ! c’est fait, et on a gagné. Si vous n’avez pas suivi nos aventures sur les sites de L’Avenir à Villejuif et de EELV à Villejuif, il faut que (…)


  • [22 mars 2014]
    Municipales Villejuif : les dilemmes d'une campagne

    Deux mois sans blog. Et presque pas d’activité sur mon site (voyez en « Une »)... Vous l’avez deviné : je suis en pleine campagne municipale. À la (…)


  • [15 janvier 2014]
    Hollande et sa « politique de l’offre ».

    La conférence de presse de Hollande marque plutôt une confirmation qu’un tournant. On savait depuis plus d’un an que le gouvernement avait dans (…)


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