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par Alain Lipietz | 22 juin 2003 Communiqué de presse José Bové incarcéré
Ce combat non-violent et celui de ses camarades, syndicalistes paysans ou écologistes, avait permis aux Françaises et au Français de prendre conscience des dangers probables de ces chimères biologiques lâchées dans la nature. C’est grâce à eux que la France et d’autres pays ont imposé et maintiennent un moratoire sur la dissémination de ces produits en Europe. Cette application du principe de précaution, qui permet à Jacques Chirac de parader sur les tréteaux internationaux, nous le devons à José et aux siens. Demain, quand surviendra le premier accident d’OGM, on donnera le nom de José à des rues ou des écoles pour le remercier d’avoir résisté autant qu’il a pu pour nous protéger. Mais aujourd’hui, en emprisonnant José Bové et en blanchissant définitivement les responsables du sang contaminé, la justice française se déshonore. Voir le site de la Confédération paysanne. |
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