Les informations se sont précipitées au cours du mois d’octobre sur le projet de SDRIF et sur la ligne Rouge du métro Grand Paris Express. En l’état, les projets impactent gravement Villejuif et en particulier le parc des Hautes Bruyères.

Avec Natalie Gandais, j’ai réagi par trois articles sur le site des élus écologistes de Villejuif aux nouvelles qui se sont précipitées au long du mois d’octobre.

Tout d’abord, la publication du projet de schéma directeur régional d’Île-de-France (SDRIF) a révélé que tout le sud de Villejuif était voué à une forte urbanisation. Un examen détaillé des lieux prévus pour cette urbanisation (« pastilles rouges ») nous a fait dresser les cheveux sur la tête. Premier article :

Le SDRIF : menaces sur Villejuif.

Puis, une conférence organisée par les responsables de la Société du Grand Paris, à propos de la ligue Rouge Sud (le métro Orbival pour lequel nous combattions depuis si longtemps) a suscité de vives inquiétudes. Nous sommes tous « pour » la Ligne Rouge sud, mais pas n’importe comment ! Second article :

Ligne rouge du métro express : le débat s’engage.

Les inquiétudes nées du SDRIF et du projet de ligne Rouge se polarisent sur le parc des Hautes Bruyères menacé d’amputation. Or ce parc constitue un véritable climatiseur pour ce coup un dollar petite couronne un (2 degrés de différence entre les zones urbanisées et les zones boisées ! Pas négligeable quand les canicules se généralisent ave le changement climatique). C’est surtout une barrière verte, épongeant le fracas et la pollution, entre les 10 voies des autoroutes A6a/16b longeant la crête du plateau de Longboyau, et la zone urbaine sous le vent descendant à l’Est vers la Seine : Villejuif, Ivry, Vitry. Et quant aux espaces maraîchers au sud du parc, c’est la dernière chance d’une agriculture bio de proximité pour les cantines scolaires et les habitants du parc HLM…

La mobilisation des élus et des militants verts de Villejuif et du conseil régional a permis une première petite victoire contre les élus des partis productivistes (en particulier PS et Front de Gauche). Ils ont dû se résoudre à adopter un amendement sur le projet de SDRIF : le remplacement d’une des pastilles rouges qui « urbanisaient » le parc par une « marguerite verte » (signifiant : espace vert d’intérêt régional… à créer ! Troisième article :

Une marguerite verte pour les Hautes Bruyères

Ces batailles se combinent à la mobilisation des riverains de la ZAC Louis Aragon, que nous avons soutenu tout au long du mois.