Il s’agit d’un rapport annuel en réponse à une communication de la Commission. Notre collègue socialiste grec Katiforis a présenté un rapport keynésien, avalisant l’ambition du conseil d’une croissance à 3 % avec des objectifs ambitieux de taux d’emploi.

La droite à gravement amendé ce texte dans un sens libéral. " Shadow rapporteur " pour les Verts, je suis parvenu à faire reconnaître l’importance du tiers secteur, et que la crise des retraites trouverait sa solution dans le plein emploi et le partage des gains de productivité, mais j’ai échoué à faire reconnaître que le plein emploi ne dépendait pas seulement de la croissance mais d’un modèle de développement plus intensif en travail, notamment par la baisse du temps de travail.

De même, je suis parvenu à faire reconnaître la contradiction entre cet objectif de croissance et les engagements de Kyoto, mais j’ai échoué à faire admettre que cela impliquait de lourds investissements d’économie d’énergies. Je proposais que ces investissements, destinés à accroître ce que j’appelle le " taux de croissance potentiel soutenable ", soient financés de manière dérogatoire par la Banque Centrale européenne et la Banque d’Investissement européenne.

Devant ce bilan fort mitigé (voir le texte final et les commentaires de notre collaborateur Joachim Denkinger), les Verts ont voté contre le rapport.