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par
Alain Lipietz
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21 décembre 2007
Traduire Prufrock selon Eco
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Le livre d’Umberto Eco, Dire presque la même chose [1], sans être jamais didactique ni pesant, dessine en quelque sorte un programme pour le traducteur. Il se trouve qu’à l’occasion d’un travail sur Mallarmé j’ai eu besoin d’une traduction en français du fameux poème de T.S. Eliot, The Love Song of J. Alfred Prufrock, dont Eco confesse qu’il est son poème contemporain préféré. Or, dans son livre, Eco se montre plutôt critique pour la traduction française de référence, celle de Pierre Leyris. D’où l’idée de me risquer à le traduire moi-même, selon les prescriptions d’Umberto Eco. J’en exposerai un résumé, puis j’expliciterai sur les 15 premiers vers de Prufrock mes choix de traducteur inspiré par la méthode Eco, puis je livrerai mon essai de traduction.
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Ce texte est également publié sur Acta Fabula
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À noter :
Photo Lawrence OP Tower of Babel, sous licence CC.
NOTES
[1] Bompiani 2003, traduction Grasset 2007.
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