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par
Alain Lipietz
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Hélène Flautre
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28 avril 2009
Communiqué de presse
Le Conseil de l’Union européenne s’oppose à tout compromis sur un temps de travail décent
Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne - dont les dernières
négociations se sont tenues cette nuit - n’ont pas trouvé de position commune sur la
Directive "Temps de travail". Le Parlement européen, en décembre 2008, a voté pour
la fin des "opt-out" (clauses de non participation), sur cette directive, au vu des
dangereuses conséquences provoquées par de longues heures de travail sur la santé et
la sécurité des employés.
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Alain Lipietz et Hélène Flautre, eurodéputés Verts français ont estimé que :
"Le comportement du Conseil de l’Union européenne est très décevant - les
gouvernements ont refusé d’entendre les citoyens et le Parlement européen. Le
Parlement a offert un compromis dans plusieurs réunions durant les dernières
semaines mais le Conseil, intransigeant, a même refusé de les étudier et est resté
inflexible : il n’est pas question que les "opt-out" sur la Directive "Temps de
travail" cessent.
Et ce en dépit des solutions suggérées par le Parlement européen comme par exemple
la définition des périodes de garde pour les services d’urgences (pompiers, hôpitaux
etc.) qui aurait pu mettre un terme à la nécessité d’un opt-out.
Le Groupe Verts/ALE soutient la position du Parlement européen pour un maximum de 48
heures de travail hebdomadaire. Cette moyenne autorise déjà une confortable
flexibilité à la fois pour les employés et les employeurs, tout en respectant les
règles de santé et de sécurité des employeurs et du public. La possibilité d’un
"opt-out" sur la législation relative à la santé et à la sécurité sur le lieu de
travail devrait être exclue : elle crée une situation proprement inacceptable où les
pays de l’Union européenne se font concurrence pour tirer le droit du travail et le
droit social vers le bas".
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