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En réponse à :Moins pire…
lundi 18 juin 2007
Ouf, ça a été moins pire que si ça avait été pire ! N’exagérons rien, le gros de la vague bleue était déjà acquis le 10 juin, et le 17 ne pouvait être qu’un correctif, mais quel correctif ! Les Verts gagnent un quatrième député, Juppé tombe. Pas mal.
Jeudi, journée hyper-chargée. Déjeuner à (…)
En réponse à :
Vieux jeunes
Je n’ai pas l’impression d’être en jachère ni d’être silencieux (peut-être faudrait-il préciser sur mon blog non seulement ce que je fais - et je ne raconte pas tout- mais le temps que ça prend ?). Mais je trouve que je travaille un peu trop pour quelqu’un qui a passé sa vie à prêcher les 35 heures et la RTT. Il serait temps de mettre mes actes en accord avec mes idées… et consacrer un peu de temps libre à ce dont j’ai vraiment envie. Comme un livre sur Mallarmé…
En plus, je me demande s’il est vraiment possible de rester « intello » -et même simplement intelligent - tout en étant investi dans les batailles internes de parti (quel que soit ce parti, et les Verts ne sont pas les pires, quoi qu’on en dise).
Par ailleurs c’est un fait que la plupart de nos jeunes ou nouveaux adhérents, quand ils sont scientifiques, viennent des « sciences dures » et de l’informatique, et qu’il en fut toujours ainsi chez les Verts, et que les « jeunes intellos de sciences sociales », même s’ils se sentent proches des Verts, n’ont pas trop envie de s’y investir. Il y a une vraie crise de la représentation politique progressiste, dont témoigne l’échec, à mon avis grave, des adhérents à 20 euros, qui sont entrés au PS pour peser sur la désignation et la campagne de Ségolène, à lui faire dire quelque chose de convaincant.
Mais ils n’avaient peut-être rien à lui faire dire, c’est pourquoi je n’en veux pas trop à Ségolène. J’ai écrit ailleurs que, « dans le silence assourdissant des intellectuels », elle s’était bricolé une idéologie. Quand on pense que c’est Dominique Méda, auteure de « La fin de la valeur travail », qui était chargée de lui trouver des réponses à l’offensive de Sarkozy sur ce thème !
Mais dans ce cas c’est à une crise encore plus profonde, une dépression de la pensée réformatrice en France, qu’on aurait affaire. La campagne du TCE, et le silence radio des vainqueurs « nonistes » jusqu’à aujourd’hui, je veux dire pendant ce sommet européen d’aujourd’hui 22 juin, en est un triste symptôme.