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En réponse à :L’heure de gloire des centristes
vendredi 27 avril 2007
Cette semaine à Strasbourg, les Verts s’excitent comme des puces pour susciter des soutiens européens à Ségolène Royal. Pour les communistes de la GUE : pas de problème, c’est fait, tous pays confondus. Le gros morceau, c’est bien sûr les centristes. Ça tombe bien : par hasard, deux rapports (…)
En réponse à :
Repentance des nonistes ?
Mon expérience depuis deux ans est qu’on n’obtiendra pas un mot d’excuses de celles et ceux qui ont cloué un demi-milliard de femmes et d’hommes dans Maastricht-Nice (et qui s’accrochent maintenant à l’espoir d’un mini-traité à la Markel-Sarkozy-Blair). Les sondeurs me disent "Quand on interroge sur "qu’avez vous voté au referendum de 2005 ?", on obtient de plus en plus la réponse "je ne me souviens plus" et un total de Oui exagéré". Mais je suis sûr que si on repose la question sous la forme "que voteriez vous si le TCE etait remis au vote ?" on obtiendrait la reponse "comme en 2005" !
En psychanalyse cela s’appelle l’occultation. Mon expérience des "amnisties-amnésies" à la française ou à la latino-américaine est que cela provoque une sorte de pathologie sociale, une conscience malheureuse qui ressort une génération plus tard (pour la France ça dure plus longtemps...)
Peut être faut-il se résoudre à la stratégie prêtée à Sempé ou à Oscar Wilde : "Je pardonne à tous ceux qui m’ont offensé. Mais je garde la liste".
Le problème est que la bataille gauche -droite au niveau européen (et même entre Ségolène et Sarko) prend aujourd’hui la forme "si futur traité il y a , que doit il sauver du TCE ?", la position de la droite étant "le moins possible". Donc ne pas prendre la mesure de ce que nous avons perdu c’est se désarmer dans la bataille à venir. Cf notre réponse à ATTAC