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En réponse à :Lepeltier. Crise de la presse.
dimanche 8 octobre 2006
Vendredi, aller-retour à Bourges dont le maire, l’ex-ministre de l’environnement (et sincère altermondialiste), Serge Lepeltier, m’a invité à remplacer au pied levé… José Bové, pour un débat inscrit dans la seconde édition du Festival du film écologique.
J’aime bien Serge Lepeltier, UMP (…)
En réponse à :
écologie vs écologie politique
Eh bien , s’il faut éviter que les Verts soient réduits à l’environnement, ils pourraient s’appeler les Verts ou les Alternatifs...
D’ailleurs certains partis verts européens continuent à s’appeler alternatifs.
Mais pour moi c’est tout aussi ambigue. Au moins , parler d’écologie implique d’introduire, entre l’individu et la société, la mediation du territoire et de se poser la question de la soutenabilité dans le temps et l’espace....
C’etait pareil d’ailleurs pour "socialisme" . Ce mot désignait en 1848 "ceux qui avaient le souci des pauvres" (l’Eglise) et ceux qui voulaient changer les rapports de production (cf Marx et Engels, "Le Manifeste du parti communiste", sur les socialisme réactionnaires et bourgeois).
Par ailleurs ce n’est pas tout à fait le sujet de la question du journaliste. Supposons meme que tout le monde admette "ma" definition de l’écologie politique (celle du livre "Qu’est-ce que l’écologie politique"). Si ce paradigme devient dominant et au fur et à mesure qu’il le deviendra , tout le monde se mettra à en faire ou du moins à en parler. Donc pourquoi faudra-t-il encore un parti spécifique pour en parler ? parce qu’il sera "le plus résolu et le plus conscient du mouvement d’ensemble"...