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En réponse à :Choquet, Bové, Hulot, élargissement, BEI…
jeudi 30 novembre 2006
Cette « délégation Communauté andine » me prend énormément de temps, et me coupe un peu des débats européens… Alors, dans ce blog de retour, je vous parlerai un peu de tout.
Dans mes longs vols transatlantiques, je lis les journaux en retard, et, de retour en Europe, je dois éponger d’autres (…)
En réponse à :
La non-réponse comme idéal
Une des raisons du succès de Nicolas Hulot ne provient-il pas, très précisément, de la vocation qu’il se donne à ne pas proposer de solutions politiques aux problèmes qu’il signale ? C’est à dire, de refuser de trop réfléchir à comment concilier d’autres considérations supposées importantes avec ce principe de préservation d’un espoir d’existence pour les générations futures ?
Par exemple, ITER est une initiative politique. Le demi-milliard accordé par Villepin à l’industrie automobile en est une autre. L’introduction des OGMs sur les marchés alimentaires européens en est aussi une. Vous ne pouvez ignorer qu’on a beaucoup reproché aux ministres et élus verts d’avoir mangé trop de couleuvre(s).
Mais est-ce pour autant une raison pour se revendiquer soudainement libéral, et voir dans le démantèlement de l’état et de la technocratie européenne le meilleur moyen de mettre fin aux initiatives juridico-industrielles folles ? La voie médiane est difficile à trouver : haute morale et incapacité d’action est certainement le cocktail d’une époque où trop souvent le progrès ne se conçoit qu’assorti de tant de renoncements, y compris, de renoncements suicidaires.