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En réponse à :Jennar jette le masque. Bettelheim est mort.
dimanche 23 juillet 2006
Dans le Briançonnais, dont l’air remplit miraculeusement le poumon de Francine, je suis vaguement l’actualité écrasée par la destruction méthodique de deux pays, Gaza et le Liban, par Tsahal, dans une indifférence planétaire abyssale.
Alors deux petites nouvelles dont le rapprochement m’a fait (…)
En réponse à :
jseb
Désolé, je suis contre les énergies renouvelables. C’est mon droit (bon je plaisante).
Qu’est-ce qu’une constitution ? C’’est un ensemble de règles qui doivent permettrent à la démocratie de fonctionner efficacement, soit de façon directe par les référendums, soir de façon indirecte avec les élus. Ce sont ensuite les citoyens qui doivent déterminer la politique à suivre (dveloppement des énergies renouvelables ou de la consommation de pétrole par exemple). Si ces choix sont fixés dans la constitution, alors la démocratie tourne à vide. Savez-vous que le TCE imposerait aux différents Etats « d’améliorer progressivement leurs capacités militaires » ? Vous voulez vraiment avoir cette monstruosité dans une constituttion ?
Ces dernières années, les néo-libéraux ont imaginé le concept de démocratie bridée : la constitution devrait aussi fixer un corpus de règles économiques immuables (néo-libérales, bien sûr) . Ainsi, le TCE institutionalise-t’il la liberté de circulation des capitaux, en dépit de dérives monstrueuses telles Clearstream. Si une constitution avait figé les comportements économiques dans les années 30, les politiques keynésiennes des années 50-60 auraient-elles pu voir le jour ? Nous en serions peut-être resté à la grande crise de 1929...
Le TCE pousse encore le bouchon plus loin : non seulement ces règles sont constitutionnaliées, mais en plus , il est extrêmement difficile de modifier la constitutiton (unanimité d’une trentaine états membres requise, dont certains micro-états, proies faciles pour les lobbies). Nous serions ainsi condamnés au néolibéralisme à perpéte sans procès et sans remise de peine possible.
Cette démarche est totalitaire. C’est pourquoi nous l’avons rejetée. Si les référendums avaient été poursuivis, il est certain que le non serait devenu majoritaire . C’est bien pourquoi on les a arrêtés.