Poster un message
En réponse à :Débat avec le Front de gauche
samedi 30 mai 2009
Les réunions-débats d’Europe Écologie se succèdent à rythme d’enfer. Lundi et mardi, tournée en Bretagne : Brest, Quimper (dont vous avez ici, en cliquant, l’enregistrement video !), Lannion. À Brest, une classe du lycée Diwan de Carhaix a débarqué en car, emmené par un jeune vert de 17 ans ! (…)
En réponse à :
Tu as raison
Tu as raison pour l’UJFP.
Je me basais pour ma part sur cette interview accordée par Pierre Stambul au journal Alternative Libertaire (communistes libertaires, Georges Fontenis, Daniel Guérin) :
et cet extrait particulièrement :
Comment définiriez-vous votre ligne politique ? Post-sioniste ? Antisioniste ?
Pierre Stambul : Dans sa charte, l’UJFP se définit comme laïque, anti-communautaire et non-sioniste. C’était un peu pour ne pas effaroucher des militantes et des militants qui voulaient en rester à une critique de l’État d’Israël. La grande majorité des camarades de l’UJFP sont farouchement antisionistes. D’ailleurs, un International Jewish Anti-zionist Network (IJAN) vient de se créer sur ces bases. À l’avant-dernier congrès de l’UJFP, nous avons voté une motion « Le sionisme est un obstacle à la paix ». Moi-même, je multiplie les conférences expliquant les mensonges du sionisme (il n’y a eu ni exil, ni retour) et toutes ses facettes : un nationalisme copiant les pires tares des nationalismes européens, un colonialisme sans métropole visant à massacrer ou expulser le peuple indigène, un projet idéologique ayant fabriqué un « homme nouveau » basé sur le complexe de Massada, l’histoire falsifiée, la peur, l’instrumentalisation de l’antisémitisme et l’affirmation que les Juives et les Juifs ne pourraient vivre qu’entre eux. C’est aussi le projet de fabriquer un pion avancé de l’Occident dans le cadre du « choc des civilisations ». Il ne peut pas y avoir de paix juste avec le sionisme. Quelle que soit la solution choisie, toutes et tous les habitants de la région devront avoir les mêmes droits, ce qui exclue toute perpétuation d’un « État juif ». Pour sortir de cette guerre, il faudra en revenir au droit : l’égalité totale, politique, économique, sociale entre les peuples, le refus de toute occupation, la fin du colonialisme et du militarisme, le droit au retour des réfugiés palestiniens. S’il doit y avoir un compromis, il faudra commencer par reconnaître que la Naqba [3] était un crime.