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En réponse à :Réflexions d’été. Liban.
dimanche 20 août 2006
Les vacances s’achèvent : zigzags à travers les Alpes du Sud et la Haute Provence, entrecoupés de visites aux médecins, kinés, etc… Francine va nettement mieux, et j’ai fait des progrès en massage… Malgré cette difficile convalescence, ce furent de magnifiques vacances : randonnées splendides, (…)
En réponse à :
Les espagnols ne comptent pas
Dans tout celà, ils ont oublié, et vous aussi, un fait très simple : c’est Jacques Chirac qui, derrière, porte le non français auprès des 24. Ca fausse toute analyse. Etait-il bien placer pour ensuite aller faire pression pour une politique sociale ? Lui, l’homme de Cochin, va-t-il sauver l’UE ? En acceptant l’idée d’un délai supplémentaire aux autres (notamment R.U. , Pologne, Danemark, Rép. Tchèque), ilatténue le choc du non français et empêche une remise à plat possible dès lors que 6 Etats auraient rejeté le traité. J’estime que sa position (représentant des Français qui ont choisi le non) aurait du le pousser à dire : "je ne peux accepter ce report" ou alors, à démissionner puisqu’il ne pouvait plus s’exprimer au nom de la France sur la construction européenne.
Le non français a tout de même eu un retentissement, je me souviens avoir entendu Mr Santer parler sur France Inter de la nécessité de faire une politique sociale européenne visible en mai.
Quant au référendum espagnol, il se trouve que j’étais à Madrid au moment de la "campagne" ; ça ressemblait plus à une campagne de pub qu’à un débat politique. Rien à voir avec ce que nous avons vécu. Mais, ceci dit, chaque choix de chaque Etat, quel que soit le mode choisi, devrait être respecté par tous les européens convaincus.