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En réponse à :Affaire DSK : la double présomption d’innocence
mardi 17 mai 2011
Impossible de ne pas réagir aujourd’hui sur l’affaire DSK. J’avais pourtant plein de choses à vous raconter sur les évènements des derniers jours. Le Conseil fédéral EELV de samedi, qui a blanchi Dany des accusations colportées par la presse, le colloque de Cerisy sur le PSU, avec un débat (…)
En réponse à :
Vouloir qu’une femme n’ait pas été violée....
Cher Monsieur, c’est exactement ce que je voulais dire, et la langue française use couramment du pseudo-indéfini dans un contexte défini ("une femme comme vous ! avec un homme comme lui !"). Mais votre remarque confirme encore une fois le problème : ce que votre "imagination" vous dit de cet homme précis DSK (et pas la présomption générale d’innocence pour tout homme, y compris Eichmann devant ces juges mais avant d’etre condamné - c’est à dire un homme qu’on est allé arrêter après une traque , donc dont a cru les accusateurs) pèse plus que le témoignage d’une femme "de rien" qui se plaint d’avoir été violée par lui.
J’ignorais que vous ayez été si intime avec DSK que votre expertise vous permette de l’innocenter. Je maintiens pour ma part intégralement ce que j’ai dit dans mon texte : je suis simplement copain de travail de DSK (dans les centres de recherche lié au Plan, rue du Chevaleret ), je l’ai connu charmeur, pas violeur, j’ai su qu’il etait de plus en plus "lourd" comme dragueur, mais il y a une marge entre la drague et le harcèlement, et un gouffre entre le harcèlement (même la main aux fesses) et le viol . Ce gouffre cependant peut se franchir par continuité.