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En réponse à :Des socialistes insupportables
vendredi 15 septembre 2006
Le PSE s’est vraiment surpassé cette semaine. Ça commence dès le lundi après midi avec, en Commission juridique, l’examen du cas Onesta. Notre camarade Vert, Gérard Onesta, vice-président du Parlement européen, était allé comme tout un chacun, à Menville, le 25 juillet 2004, faucher du maïs (…)
En réponse à :
Des socialistes insupportables
Comme souvent, les articles d’Alain Lipietz me passionnent, et je l’en remercie !...
Malheureusement, il arrive inéluctablement qu’il traite un sujet concernant le TCE, et là, la magie s’évanouit, et Cendrillon retourne chez elle, avec un soulier en moins :-))...
Et je me sens obligé de suggérer à la sagacité de tou(te)s, la courte pensée de Jacques Prévert :
"La meilleure façon de ne pas avancer, est de suivre une idée fixe ".
En effet, comment imaginer que les libéraux et socio-démocrates auraient pu être moins durs qu’ils ne le sont sur la question des Services publics, s’ils avaient pu, en outre, s’appuyer sur un Traité constitutionnel ?
Comment ne pas imaginer qu’il y aurait eu des débats et des querelles juridiques sans fin, sur :
"L’Union et les Etats membres, chacun dans les limites de leurs compétences respectives et dans les limites du champ d’application de la Constitution veillent ..."
D’autre part, nous voyons régulièrement la France ne pas respecter les Directives européennes en "oubliant" de les transcrire en Droit français !
L’exemple numérique cité par Alain, à propos de l’affaire Mercosur, démontre brillamment que, même avec 2 Députés Verts + 2 Députés PC + les Socialistes + 1 Député UDF, ça ne suffit pas à faire basculer la décision.
Ensuite, quand il dit, à propos du rapport de Sjöstedt sur le Modèle agricole européen :
"Voir le poids de l’Europe s’écrouler dans le monde !",
j’ai envie de dire :
Quelle Europe, celle qui est parfois encore plus dure que les US avec les Pays Tiers ,"
Non, cette Europe là, j’en ai honte, mais celle qu’on voulait me faire accepter, j’en ai tout autant honte !
Je veux une Europe des Peuples, solidaire avec tous, mais nous avons besoin de tou(te)s, y compris Alain, pour la faire accepter.
Encore faut-il que chacun(e) y mette beaucoup du sien !...
Faute de quoi, j’ai peur d’imaginer la suite, même si je n’y serai plus là !...
Dernière remarque :
Alain s’appuie souvent, à propos des silences de beaucoup d’entre nous, sur une formule à l’emporte-pièce, beaucoup trop déformante :
"Qui ne dit mot consent !".
Je lui suggère, en l’occurence, une formule plus prégnante :
"Qui ne dit mot consent OU a désespéré de convaincre !... ".
Ce qui change tout de même singulièrement la situation !