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En réponse à :Ses purs ongles très haut…
dimanche 16 octobre 2005
Mon « devoir de vacances », résultat de nombreuses années de réflexion sur ce poème de Mallarmé, est maintenant assez avancé pour que j’en livre à la critique une première version.
Vous pouvez la télécharger (pdf, 350 ko), et je serai heureux de connaître vos réactions, soit en privé soit (…)
En réponse à :
> Ses purs ongles très haut...
Comme on peut le voir sur mon site mallarme.net, la lecture du Littré offre quelques pistes, on constate par exemple que quelques mots se rapportent à l’astronomie : sans parler des étoiles, non nommées mais si présentes, on y trouve le septuor, qui peut désigner les sept principales étoiles de la Grande Ourse, on y trouve également le Phénix, autre constellation australe, ainsi que la Licorne, encore une constellation. Le cadre de ce poème est donc bien le ciel, non plus un Azur vide (cf. L’Azur) mais un ciel étoilé de "Maint rêve vespéral".
Autre détail amusant, le ptyx, inconnu des dictionnaires, et dont Mallarmé aurait préféré qu’il n’existat pas, se rapproche du ptyalisme, terme médical signifiant un excès de salive (d’où "l’inanité sonore"). Jeu de mots involontaire ?
Un tableau de Gustave Moreau existe : Les Licornes (v.1885), peut-on y deviner une nixe (une ondine) ?
Autant de pistes à explorer... Le poème de Mallarmé nous entraîne en 100 mots dans un abime de perplexité, et de rêve...
En tout cas, bravo Alain, pour votre travail.