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En réponse à :Porto-Alegre 2005 : un FSM fantastique
lundi 31 janvier 2005
Dès la manifestation d’ouverture, mercredi, on n’en peut plus douter, le cru 2005 du forum social mondial à Porto Alegre sera encore plus impressionnant que les précédents. Les organisateurs estiment le nombre de cartes vendues à 150 000 dont 30 000 étrangers. Ceci représente donc autant que la (…)
En réponse à :
Porto Alegre
Les rêves sont des plantes qui gravissent les pierres, les rêves sont des rivières qui coulent le long de la peau, les rêves font naître un soleil là où il n’y avait rien
Les rêves sont des mirages qui recréent un visage
Apprivoisent les corps,
Rythme sauvage
À reculons des rêves
un visage couleur de miel, musique des sphères qui fracassent les tympans mortels des immortels,
Les rêves comme des harpes happées par l’espace s’élèvent
Et nos rêves survivent dans le bruissement de l’espace, dans chaque parcelle d’infiniment petit
Les rêves solitaires rencontrent d’autres rêves et s’agglutinent, ainsi agrégés ils deviennent magma, lave qui s’élance et explose dans un autre monde, supernova insomniaque
Nos rêves se rejoignent et implosent
Toujours jamais
Toujours et toujours
Les rêves sont des paroles absentes murmures minéraux qui font parler l’eau et le feu de leur lame
Grandes forêts
pensées sans a/venir qui rencontrent l’univers, l’infiniment grand et l’infiniment petit
Les rêves démultipliés et multiples
Nos rêves confondus se rejoignent sur l’autre rive
Ailleurs et autrefois
Toujours toujours
Etrangement nus et semblables
Piétons parmi d’autres dans la foule des astres fracassés,
antiques
les rêves montent en flèche
Un cran plus haut
Sur d’autres continents
Pour parler aux foules de leurs peuples
Aux pauvres de l’Eldorado
Qu’ils portent dans leur cœur
Etoile de David ou étoile tout court
Nos Chants
Un ton plus haut
Pour porter ce flambeau de paille
Ce message de paix et de fraternité
Face à l’immensité sanglante
Des jours infiniment passés
Le langage des peuples réconciliés
Sur d’autres continents
Ici dans l’au-delà
Bafouillent (nochant)
De merveilles et d’antiques sarcophages ressuscités
Sous les sarcasmes
La voix
Nos Chants
Un ton plus haut
Nochant
Tandis que
Les rêves présents s’évadent dans un jardin de pierres
Opalescents Déliquescents
Comme de vieux cheveux flocons de neige
Cataractes pour les absents
Tournoient comme des tournesols
Les rêves lumineux rejoignent leurs étoiles
Les désirs qui tournoient sans fin dans le soleil
Voix de la foule et des réseaux
Les sphères épanouies naviguent
Entre les îlots de liberté
Nouvelle liberté conquise
Sur les siècles des siècles pellucides
Sous les étoiles éternelles
Du Port de la Joie Immortelle
Qui navigue entre les cils
Du Grand Firmament