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En réponse à :Pénible semaine européenne.
vendredi 9 novembre 2007
Semaine de groupe à Bruxelles, donc surtout des discussions, mais aujourd’hui Bruxelles est la capitale disputée d’un pays de l’Union au bord de l’éclatement. Paradoxalement, je m’occupe surtout… des débats intérieurs français sur le TME, et de la préparation de mon voyage en Équateur, en (…)
En réponse à :
Pétitions
A signaler une autre que je viens de recevoir
Vous allez nous en parler bientôt ?
Non à la directive de la honte !
Appel aux parlementaires européens
Signature en ligne sur :
www.directivedelahonte.org
Le 29 novembre, un projet de directive sur la détention et l’expulsion des personnes étrangères sera soumis au Parlement européen.
Depuis les années 1990, la politique européenne conduite par les gouvernements en matière d’immigration et d’asile s’est traduite par une réduction continue des garanties et des protections fondamentales des personnes. L’Europe se transforme en une forteresse cadenassée et met en ¦uvre des moyens démesurés pour empêcher l’accès à son territoire et expulser les sans-papiers.
Le projet de directive, s’il était adopté, constituerait une nouvelle régression :
En prévoyant une détention pouvant atteindre 18 mois pour des personnes dont le seul délit est de vouloir vivre en Europe, il porte en lui une logique inhumaine : la généralisation d’une politique d’enfermement des étrangers qui pourrait ainsi devenir le mode normal de gestion des populations migrantes.
En instaurant une interdiction pour 5 ans de revenir en Europe pour toutes les personnes renvoyées, ce projet de directive stigmatise les sans-papiers et les transforme en délinquants à exclure.
Le projet de directive qui sera présenté au Parlement est le premier dans ce domaine qui fasse l’objet d’une procédure de co-décision avec le Conseil des ministres. Le Parlement a donc enfin la possibilité de mettre un terme à cette politique régressive qui va à l’encontre des valeurs humanistes qui sont à la base du projet européen et qui lui donnent sens.
Les parlementaires européens ont aujourd’hui une responsabilité historique : réagir pour ne pas laisser retomber l’Europe dans les heures sombres de la ségrégation entre nationaux et indésirables par la systématisation des camps et de l’éloignement forcé.
Nous appelons les parlementaires européens à prendre leurs responsabilités et à rejeter ce projet.