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En réponse à :Débats à Lima
samedi 11 décembre 2004
Bon, j’accélère, ou je ne finirai pas de raconter ce voyage, et les fêtes approchent.
Après le grand moment de Cuzco, les réunions « en chambre » des trois jours suivants à Lima sont un peu plus fades, mais certaines rencontres très belles…
Bien sûr, il y a mon rôle officiel. Bien briefé par (…)
En réponse à :
> Débats à Lima
Bonjour. J’écris des Lima. Je ne connaissais pas vôtre page. Sur l’article : en tant que péruvien, il est interessant de lire vos impressions de mon pays. Je dirai, pourtant, que monsieur Toledo n’est pas partie du même groupe que Lula, Evo... Il faut reconnaitre une identité indienne ici, d’accord. Mais monsieur Toledo n’a de cela que le vissage. Il s’agit plutôt d’un homme qu’a vecu aux Etats Unis depuis sa jeunnese, très liberal en polique et en economie, qui pense comme un gringo, et que - dejà - a trouvé du travail, après son demarche de la présidence de la république, assís dans un fauteuil de directeur d’une importante entreprise suisse. Loin d’ici.
Il faut dire que le thême de la "race" devient important au Pérou, ces jours-ci, à cause du discours des frêres Humala, l’un desqu’elles a de la chance de devenir président. La pretendue découverte de l’Amérique, tragique malentendu historique, nous signale, marque encore certaines formes de relations de domination qu’ont variée de apparence en accord avec le système politique ou economique existant, mais qui restent les mêmes en essence. Et la "race" a étè une forme de differencier les classes : "classes sociales", disait Mariatégui. C’etait, pourtant, la culture, la relation de l’homme avec le territorie ce qu’a étè dedaigné par les conquistadors européens et retenu comme idéologie par les élites dominants, toujours européisantes, jusqu’a aujourd’hui. Et ainsi, on explique bien le racisme au Pérou. La racine, on voit, n’a toujours a voir avec la couleur de la peau, mais surtout avec la relation entre deux secteurs : les uns, avec des liens étroits - tisses dans la culture - avec leur habitat ; et la distance des autres, une minorité avec tout le pouvoir, qui voient, encore, le pays comme un endroit riche en ressources pour extraire et vendre ailleurs : la logique de la conquête, dans le context du capitalisme. Après 500 ans depuis l’arrivé des européens, et d’autres migrations, on peut dire que la melange de couleurs est inmense. Et s’il faut parler bien d’indiens, ce doit d’etre en élargissant le sense, aussi. Et se mefier des hommes tels que les frêres Humala qui parlent au nom de la "race", sans même dire qu’est-ce que celà signifie.
David Roca Basadre
davidrocabasadre@yahoo.fr