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En réponse à :MES : Le vote désastreux des élus EELV

jeudi 23 février 2012
Ça va mal. Les avancées de la semaine dernière sont déjà effacées. Après le grand succès du meeting de Roubaix et le discours enfin percutant d’Eva, y compris sur l’alimentation (voir ici les videos) , elle disposait de deux atouts pour remonter : sa rigueur et son engagement européen pour sortir de la (...)
En réponse à :
contre le MES
Du calme camarade, comme dirait DCB.
Je ne me rappelle pas avoir appeler à la manif., même si cela me démange : mais, c’est un autre sujet. Pour le reste , tout est dans le papier.
Pour faire court. Je critique le processus décisionnel du MES car il n’est pas démocratique pour les raisons exposées (et le fait qu’un ministre des finances puisse congédier son directeur du Trésor ne change rien à l’affaire, n’en déplaise à AL et DCB). Je critique aussi que le MES ne sera pas efficace car il va pérenniser la pratique actuelle de faire porter le poids des ajustements de façon asymétrique sur les pays les plus en difficulté ce qui les mène à un effondrement économique et la zone euro à la récession. Je ne critique pas les engagements financiers ni l’action de la BCE, mais je dis qu’il est préférable de continuer à agir au cas par cas, dans le cadre des textes législatifs existants pour ce qui concerne la discipline (six pack) sans pérenniser par le MES une pratique qui sera déflationniste et créera des tensions majeures entre les peuples sans aucun contrôle (ou si aléatoire) de la représentation démocratique. Je suggère de dégager des marges de manœuvre en mettant d’urgence au pot et à 17 au lieu de 27 les politiques fiscale (pour une ressource propre gageant l’endettement de la zone euro), régionale (pour transferts nécessaires et combler les écarts de compétitivité), de réglementation financière (pour contrôler efficacement l’activité des banques par exemple avec une séparation dépôts/affaires) et même politique extérieure commerciale pour que cette dernière soit menée de façon cohérente avec les exigences de réduction des écarts de compétitivité dans la zone euro. A mon avis, de telles politiques à 17 sont indispensables pour sortir la zone euro de l’ornière, et je souhaite par ailleurs que soit créé un mécanisme de stabilité financière dont la légitimité démocratique soit indiscutable et qui soit efficace. Ceci suppose à mon avis qu’il ait en fin de parcours une capacité de lever un impôt en son nom propre et que ceci se fasse sous le contrôle d’une représentation parlementaire. Encore une fois : en bon démocrate, je me soumets à une pratique de droite vu les majorités actuelles, mais je refuse qu’elle soit pérenniser au détour d’un traité. Ce sera un plaisir de discuter avec vous de ce que j’écris, et non de ce que vous pensez lire entre mes lignes.