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En réponse à :L’affaire Nafissatou dans l’affaire DSK
samedi 2 juillet 2011
Pourquoi revenir sur le « retournement » de l’affaire DSK ? Personne (et surtout pas Hollande) ne pense que DSK ait la moindre chance d’en profiter pour gagner la primaire socialiste et l’élection présidentielle ! L’affaire est devenue un strict « fait divers ». Elle est même en train de perdre (…)
En réponse à :
L’affaire Nafissatou dans l’affaire DSK
Une précision technique : il n’y a pas de "partie civile" à la française dans le système pénal américain, où la victime n’est pas partie au procès pénal et n’y apparaît que si elle est citée comme témoin par l’accusation ou la défense.
Par contre, une fois l’affaire pénale terminée par un retrait de l’accusation (il n’y a pas de "non-lieu"), par une décision d’acquittement ou par une condamnation, la victime peut saisir le juge civil pour demander une indemnité. Ce droit existe en tout état de cause, même en cas d’acquittement, car il n’y a pas d’autorité de la chose jugée au pénal sur la décision civile. Un exemple célèbre et récent est l’affaire d’O.J Simpson, acquitté de l’assassinat de sa femme par le jury, mais condamné au civil à payer des dommages et intérêts substantiels à la famille de la défunte.
C’est dire que l’affaire judiciaire est loin d’être terminée, d’autant que le procureur semble se proposer, en tout état de cause, de maintenir les accusations de violences, qui sont objectivisées par les constatations médicales immédiates.
Autrement je suis assez d’accord avec toi, il y a encore des pithécanthropes pour lesquels la seule façon pour une femme de prouver son innocence, pardon qu’elle dit la vérité, est en plus de se faire tuer par son agresseur.