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En réponse à :Sur le succès d’Eva Joly
vendredi 1er juillet 2011
Blogs 1 et 2
Ainsi, Eva Joly manque d’un cheveu l’élection dès le premier tour de la primaire des écologistes pour désigner leur candidat présidentiel. Sans la concurrence de Henri Stoll et de Stéphane Lhomme, Eva Joly aurait sans doute été élue dés le premier tour à près de 60%. Nicolas Hulot (…)
En réponse à :
Sur le succès d’Eva Joly
Pas d’accord sur l’essentiel de cette analyse, c’est à dire la conviction que la "victoire" d’Eva Joly serait révélatrice de l’esprit "rebelle" des écologistes supposés "militants".
Je crois qu’elle est au contraire le produit du conformisme ("de gauche", qui ne vaut pas mieux que l’autre) et de son expression la plus vindicative, le sectarisme. Eva Joly a donné satisfaction à ces deux tendances. Ce n’est pas une bonne nouvelle.
Je donne un exemple (pour faire court) :
J’ai sur une liste de discussion nationale affirmé brutalement mes doutes sur la capacité d’Eva Joly d’affronter vraiment la campagne et ses débats (Alain reconnaît que c’est un problème : il faut être aveugle pour le nier). Je me suis fait tomber dessus par une "groupie", scandalisée qu’on puisse oser toucher à l’icône Eva. Alain a surenchéri (sans même lire mon message) en classant ma réaction comme sexiste, typique des "Vieux Verts" (réaction de ceux-ci à Voynet, etc...).
Or, je suis un nouvel adhérent, issu de Cap21, et pas le moins du monde sexiste. Pas non plus réceptif à cette bien-pensance "progressiste" (en l’occurence, ici, "féministe") qui relève d’un réflexe collectif se caressant réciproquement dans le sens du poil.
Le succès d’Eva Joly est plein de tout ça : conformisme et conservatisme qui se proclame révolutionnaire.