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22/12: Coup de froid de Copenhague. Les listes d’Europe-Ecologie
7/12: Le grand écart d’Europe Ecologie

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Coup de froid de Copenhague. Les listes d’Europe-Ecologie


mardi 22 décembre 2009

Coup de froid à Copenhague. Tour de chauffe d’Europe-Ecologie
Echec brutal à Copenhague, bouclage des listes régionales et premiers meetings d’Europe – Ecologie en régions : on n’a pas chômé en décembre, d’où le retard de mon blog.
Copenhague
Sur Copenhague, j’ai livré à chaud mes premières réactions : « (...)


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le plein emploi grâce à la conversion énergétique

lundi 28 décembre 2009

Je suis tombée il y a peu sur l’ouvrage de l’économiste Robert Bell la Bulle verte sorti en 2008. J’ai été assez convaincue et à présent je doute de la capacité d’une économie écolo reposant sur les énergies renouvelables à assurer durablement le plein emploi. Bell tourne un peu autour du pot pour arriver à cette conclusion : la transition énergétique est inévitable, les écolo ne peuvent pas ne pas gagner mais cette conversion aura pour conséquence de créer un bulle qui le jour où elle éclatera entraînera vers l’inconnu l’économie de toute la planète (contrairement aux bulles précédentes qui ne touchaient que les pays ’informatisés’). En effet, après une phase de croissance rapide du secteur des enR (à mon avis c’est une erreur de Bell de considérer les EnR comme un secteur uniforme obéissant aux mêmes règles et tendances de marché. En plus implicitement il fait l’hypothèse que les écolos ’vont gagner’ ce qui veut dire que les subventions aux secteurs pétrolier et nucléaire s’arrêteront, ce qui rendra les EnR rentables. Là je suis sceptique surtout qu’il rappelle un peu avant l’ampleur de subventions en question : il manque à cette hypothèse très rationnelle un peu de l’irrationnel de la science politique...), le marché sera saturé et l’économie sera basée sur un produit dont l’intrant (l’énergie solaire, le vent, tout ce qui est méthanisable), parce qu’infiniment disponible, aura une valeur qui tendra vers zéro. Le tableau est peu réjouissant : tout miser sur les EnR peut s’avérer aussi mortel (créer de la décroissance subie, du chômage en d’autres termes) que de la monoculture mais en même temps, notre économie mondialisée est tellement indéxée à l’énergie qu’on voit mal comment notre économie écologiste pourrait contourner la menace de la bulle. En gardant des énergies sales ?

L’autre solution, mais je crains que les obstacles (légaux, cognitifs, politiques) soient trop nombreux et solides pour les écolos, serait de promouvoir une économie affranchie (ou presque) de l’énergie (une économie 100% services sans déplacement, des produits sans transport, sans énergie pour la transformation ni la conservation) c’est difficilement concevable et déjà qu’avec la décroissance on a du mal alors avec un modèle plus monastique encore ce serait pire !


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