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En réponse à :Débats à Lima
samedi 11 décembre 2004
Bon, j’accélère, ou je ne finirai pas de raconter ce voyage, et les fêtes approchent.
Après le grand moment de Cuzco, les réunions « en chambre » des trois jours suivants à Lima sont un peu plus fades, mais certaines rencontres très belles…
Bien sûr, il y a mon rôle officiel. Bien briefé par (…)
En réponse à :
Comment on devient président de délégation
Désolé pour le problème d’encodage, votre texte est apparu comme ça à l’arrivée et nous ne pouvons (heureusement ?) pas "retrafiquer" les messages parvenus sur le site. Si vous nous lisez , vous pouvez peut-être essayer de nous le renvoyer....
J’ai repésenté l’Union à cet évènement en tant que "président de la délégation du Parlement pour la Communauté Andine des Nations". Le PE, comme la plupart des parlements je suppose, est divisé en groupes politiques, en commissions thématiques, en "délégations" pour les différentes régions du monde. Le nombre des membres de chaque groupe dans une commission ou délégation est proportionnel au poids des groupes. Au sein des groupes, on se répartit à l’amiable les postes disponibles. Puis chaque délégation désigne ses présidents et vice-présidents.
Mais cette désignation, au parlement européen, est formelle. Par un vieux "gentlemen agreement", toutes les présidences sont réparties selon la règle d’Hondt. C’est une règle pour classer l’ordre de choix entre les différents groupes à la proportionnelle. Le premier groupe choisit le poste qui l’intéresse, puis, dans l’ordre, les groupes suivants. Ce qui peut poser des problèmes quand un groupe propose un mauvais candidat.
En général on peut négocier, et à ce moment-là la légitimité du candidat (expérience, notoriété, adéquation au poste) est décisive : "Nous aimerions beaucoup avoir la présidence de telle délégation et nous proposons X pour ce poste, alors s’il vous plait ne le demandez pas avant nous". Pratiquement, les Verts ont eu presque toutes les présidences qu’ils voulaient, et qui étaient des délégations "à problème" dont les autres n’avaient pas très envie : la Turquie, l’Iran, le Caucase (Marie-Anne Isler-Béguin) et... pour moi, la CAN, où il n’y a que des problèmes !