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En réponse à :Moins de pétrole, plus de bananes !

vendredi 23 novembre 2007
Le but le plus important de notre mission en Équateur était quand meme l’accord d’association CAN-UE en cours de négociation, et son chapitre le plus délicat : les bananes ! Mais l’Équateur avait une proposition extrêmement intéressante : obtenir une compensation de la communauté internationale (…)
En réponse à :
Moins de pétrole, plus de bananes !
Les grands importateurs USA n’hésitent pas à pratiquer des tests phyto-sanitaires sur les produits qu’ils envisagent d’importer en grande quantité, comme le savent fort bien les grandes coopératives viticoles françaises. La banalisation de techniques comme celle improprement nommée des "puces ADN" permet à un acheteur de tester la présence de dizaines de produits dans un simple échantillon.
Il n’est donc pas stricto sensu nécessaire de règlementer sur les simples produits importés : après tout, les (horribles) débats sur REACH ont bien montré que l’industrie européenne craint elle même terriblement l’évaluation ! Et, en ce qui concerne les produits agricoles produits dans la zone euro, l’état navrant de pollution de nos sols, nos eaux et notre air rend souvent nos propres productions aussi crades que celles des pires conglomérats ACP.
Par contre, la société civile reste libre de s’organiser pour identifier les produits particulièrement respectueux de la santé du consommateur, ce qui aurait l’immense mérite de mettre toutes les productions sur un pied d’égalité, qu’elles soient ou non importées. L’identification de pratiques sociales acceptables peut être déléguée à de simples associations.
Et incidemment, cela permettrait de contourner l’échec cuisant que nous avons subi sur REACH et le retourner contre les industriels responsables du torpillage en règle de ce règlement.