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En réponse à :Un PE pronucléaire et antipesticide.
dimanche 28 octobre 2007
Je reprends le récit de cette semaine surchargée. Un militant s’est plaint sur une liste verte de ne pas savoir le jour même ce qu’on avait voté sur les pesticides. Je rappelle qu’il existe un site du PE qui donne un aperçu journalistique sur ce qui se passe, et où les textes votés apparaissent (…)
En réponse à :
Pour un referendum européen
« La dernière, fois, pratiquement toutes les forces politiques étaient pour le non ».
En effet, sauf l’UMP, l’UDF, le PS, les radicaux et les Verts, Chirac, Villepin, Sarkozy, Hollande, DSK, Royal, Bayrou. A Chambéry la campagne du non était l’oeuvre d’un collectif dont la majorité des membres n’appartenaient à aucune formation politique. Les quelques encartés étaient à la LCR ou au PC. Contre nous : les cadres du PS, de l’UMP, des Verts, de la munipalité, du Conseil Général, les poids lourrds Besson, Barnier Gaymard, la presse locale et nationale, les radios et télévisions....Je suppose que c’était pareil ailleurs. En fait, la campagne référendaire a été l’occasion d’une prise de conscience citoyenne sur l’Union européenne qui n’avait jamais eu lieu avant. Beaucoup de gens se sont rendus compte que la démocratie se dévitalisait petit à petit en Europe, les parlements devenant de simples chambres d’enregistrement de décisions prises au niveau européen, loin du contrôle citoyen. Le passage en force de la constitution européenne ne fera que renforcer cette conviction.
« le Non était d’aborde un Non aux Turcs et aux musulmans, »
Faux puisque Chirac avait fait inscrire dans la constitutiton un référendum pour tout nouvel élargissement de l’UE afin de dissocier le problème du TCE de celui de la Turquie. Il est d’ailleurs très drôle d’entendre que cette modification constitutionnelle sera bientôt abandonnée... Par contre, c’est vrai que les tenants du « oui » n’ont cessé d’appeler Le Pen et De Villliers à leur secours, essayant sans cesse d’assimiler le « non » à un vote xénophobe afin de rabattre l’électorat de gauche vers le oui. Cette tactique de mauvaise foi a partiellement fonctionné, empêchant le « non » français de faire le même score qu’aux Pays Bas.
« de Buffet à Besancenot un vote contre Chirac et le Medef »
Buffet et Besanenot ont fait une campagne argumentée sur le contenu même du traité. Le vote ne pouvait être dirigé contre Chirac puisque celui-ci avait dit qu’il ne démissionnerait pas en cas de victoire du non.