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11/03: A nouveau sur Bayrou
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A nouveau sur Bayrou


dimanche 11 mars 2007

Nos vacances sont finies et Francine a bien skié, n’en déplaise à la Faculté de médecine. Le débat de Briançon fut très réussi : salle pleine, débat passionnant sur « que veut dire le développement soutenable dans un région touristique qui veut aussi rester agricole ? » (cf. la convention verte sur le (...)


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A nouveau sur Bayrou

dimanche 18 mars 2007

j’ai été intéressé par cet article, j’ai quelques observations à émettre.
L’ascencion ce BAYROU n’est pas vraiment un hasard. Elle est aujourd’hui le produit d’un véritable rejet de la constitution de la VEME REPUBLIQUE. L’analyse que vous faites sur la nouvelle situation de notre régime créée par le quinquenat, est aussi la mienne : un régime où le président est de fait le chef d’un exécutif concerté à l’avance avec des partenaire, et la mise en projet au travers d’alliance prédéfinies avant l’accession à l’ELYSEE... Une présidence toutefois exonérée de toute réelle responsabilité devant un parlement, dont la majorité, est contrainte de relayer en fait la parole de l’executif... On est là dans une véritable fusion des pouvoirs législatifs et executifs, d’ailleurs amplifiée par un sénat dont la réprésentativité n’a jamais été de soi depuis 1958.
Ce sont ces institutions que contestent aujourd’hui les FRANCAIS dans une immense majorité, d’abord par un rejet des dirigeants et des politiques.
Le champ que BAYROU occupe aujourd’hui est celui du "ni droite ni gauche"... ce qui ne veut pas dire que ce rejet ne soit pas de gauche...
Le "NI DROITE, NI GAUCHE" exprime le rejet des grandes formations de guvernement dans ces institutions dont ils sentent qu’elles les dépossèdent de tout pouvoir politique, d’influence, de toute écoute, de toute dignité.
Comment accepté qu’une oligarchie monopolise aujourd’hui tous les pouvoirs, économques compris, la même qui tergiverse lorsqu’il s’agit aujourd’hui d’adapter les moyens de productions aux nouvelles exigences écologiques, sociales, et fincancières, la même qui bénéficie des largesses de la fiscalité sous le chantage permanent de la délocalisation...La même qui renforce chaque jour le poids d’une fiscalité totalement injuste sur les classes moyennes, et modestes (par la TVA), ainsi que les contraintes en matière de consommation d’énergie, d’eau, de tri sélectif...
Dans le cadre de l’EUROPE, mais aussi parce que les FRANCAIS se sont formés, et sont devenus plus que jamais digne d’autonomie, il n’est plus acceptable qu’à tous les niveaux de représentation, les salariés, ne représentent qu’entre 5 et 10 % des cadres politiques...Sans parler de la honte que constitue le retard en matière de féminisation des "élites" en général.
La question n’est pas de savoir si S.ROYAL doit gouverner avec untel ou untel, fusse t’il vert ! La question est bien de savoir si nous acceptons que le PS soit la seule formation politique, avec l’UMP à vouloir conserver la VEME REPUBLIQUE, en désespérant des FRANCAIS qui ne veulent plus aujourd’hui de cette noblesse d’ETAT, héritière pour partie d’une bourgeoisie d’ancien régime, pour une autre partie, d’une "élite" économique et culturelle née du fordisme, le reste étant le produit d’un "élitisme soit disant républicain", qui constitue aujourd’hui un véritable système d’appartheid social !
Cette crise de la représentation a aujourd’hui totalement transpersé les partis, les syndicats, de sorte que, nos partis ne sont plus ces partis de militants des trente glorieuses, mais des partis d’élection, où les jeunes ne trouvent pas leur place, ni leurs ainés dès lors qu’ils n’appartiennent pas à ces classes moyennes aisées, qui se partage culturellement et traditionnellement, entre sociale démocratie, et droite libérale ou jacobine !
Si les VERTS veulent négocier avec le PS pour une coalition crédible, qu’ils commencent par exiger du PS, qu’il accepte enfin de débrancher la moribonde République, pour commencer à en construire une autre, qui sera par nécessité, et dialogue avec les FRANCAIS, plus participative et démocratique.
L’intégration dans l’Europe, ne se fera pas sans un renforcement de la démocratie locale, au niveau des régions, mais aussi par le renforcement d’un pouvoir législatif devant lequel l’Exécutif recouvrira sa responsabilité, perdue depuis 49 ans....
BAYROU n’est pas né comme un champignon un matin d’automne. La situation qu’il crée aujourd’hui, tient ses racines dans le REFERENDUM de 1992 sur MAASTRICHT.
Deux forces s’affrontent : un jacobinisme républicain héritier à la fois du bonapartisme et du colonialisme, qui va de CHEVENEMENT à SARKOZY , et un élan européen, décentralisateur... tant que ce débat n’est pas tranché, toute réforme sociale, toute effort tendant vers plus de justice sociale sera vain, ne pouvant compter sur un corps social aujourd’hui segmenté, tenu à l’écart des syndicats soit par pression dans le privé, soit par désaffection, et largement tenu en respect par son endettement au niveau individuel.
Tragiquement, le PS n’a pas pris position dans cette confrontation de vues pour la FRANCE... Quelle cohérence y a t’il dans un staf de campagne où se cotoient D.STRAUSS KAHN, CHEVENEMENT, MONTEBOURG ?
Ce positionnement est devenu urgent...
Bayrou, Besancenot, Buffet, offrent aujourd’hui la perspective d’une constituante...
Bayrou, semble le seul à pouvoir l’emporter...
C’est cela qui aujourd’hui tente les Français : qu’enfin on leur redonne la parole,au delà du scrutin.


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