Poster un message
En réponse à :Moyen-Orient, Doha, Sncf, Ingrid : dures nuits à Strasbourg.
dimanche 10 septembre 2006
La vie quotidienne à Strasbourg est extrêmement encombrée pendant la journée. Tous les députés sont là, ce sont donc parfois les seuls jours où l’on peut conclure les négociations menées à Bruxelles. C’est notamment le cas pour les arbitrages sur les énormes piles d’amendements que l’on votera (…)
En réponse à :
L’éthique de Bellaciao
Le comportement de Bellaciao est en effet incompréhensible. On hésite entre l’indignation devant leurs choix éthiques et politiques et l’indignation devant leur irresponsabilité. Je ne sais plus moi-même quoi penser.
Quand on veut intervenir sur leur site, on est averti par un petit panneau que ce site est « modéré a priori » (comme le mien donc : ne passe que ce qui n’est pas jugé illégitime par l’administrateur du site), qu’il existe une charte éthique (pas d’injure, etc), et que les textes violant cette charte seront… retirés a posteriori. Mais comment ont-ils pu, alors, être d’abord validés ???
Exemple : ma pomme. Le 28 juin, Bellaciao a repris ma page de blog du 26 juin mais en lui donnant pour titre « Les vomissures du ouiouiste Alain Lipietz, contre le site "Bellaciao". Le forum de cette page est devenu ipso-facto le site du Lipietz-bashing. Au fur et à mesure que l’été avançait, toute la fange stalinienne ou fasciste s’y déversait comme en un cloaque bouché. Inutile de dire que je n’allais pas régulièrement y vérifier le niveau du lisier.
Le 3 octobre, un message particulièrement infamant pulvérisait toutes les bornes (mais je n’en fus informé qu’une dizaine de jours plus tard). Commentant mon intervention à un colloque sur la biodiversité, il portait carrément (« dans la veine de Sexus politicus ») contre une des organisatrices du colloque une accusation infamante. Cette femme, une des plus grandes militantes de la gauche écologiste latino-américaine, était nommément citée et donc personnellement, politiquement et professionnellement compromise, avec des conséquences tragiques pour elle dès que le post fut connu dans une ambassade outre-atlantique. Cela, uniquement pour le plaisir de taper sur moi : je suis convaincu que l’auteur du post se foutait complètement de cette personne.
Après ce post, le dégueulis reprit de plus belle : j’étais donc un corrompu qui, que, etc.
Militant de la liberté de la presse, j’ai supporté sans broncher toutes les saloperies parues dans la presse contre moi (en particulier en 2001) sans jamais faire de procès. Mais là c’était trop. Averti donc, et par l’intéressée, une dizaine de jours plus tard, j’écrivis très fermement (mais trop tard) au webmestre de Bellaciao.
Sans un mot d’excuse, sans donner les éléments permettant à la malheureuse d’identifier son diffamateur, Bellaciao raya carrément de sa page… toute la merde accumulée au-delà du 29 juin !
À la limite c’est dommage pour les historiens. Ils auraient pu mesurer, d’après ce que Bellaciao avait validé a priori pendant tout l’été et jusqu’à la mi-octobre, en fonction de sa « charte », et n’avait pas jugé utile d’invalider avant le 13 octobre, ce qu’est l’éthique de Bellaciao.