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En réponse à :L’autocritique clandestine des Non de gauche
vendredi 10 mars 2006
De mon lieu de vacances, j’ai d’abord rédigé mes blogs des 19, 21,23 et 25 février sur ma mission en Colombie (ne vous attendez pas à ce que mes compte-rendus soient à chaque fois aussi détaillés !), j’ai avancé dans mon Mallarmé, j’ai travaillé sur le procès hérité de mon père, et j’ai suivi (…)
En réponse à :
L’autocritique clandestine des Non de gauche
Non, bien sur, ça aurait dependu de la modif. Il aurait fallu s’adapter à chaque cas. Dans certains cas on peut aménager des Op out (comme pour les pays , GB et autres , qui ont refusé l’Euro) . Dans le cas d’un traité modifiant profondément le processus de prise de decision (comme le TCE lui meme) c’est evidemment impossible : ou un pauys participe aux votes, ou il n’y participe pas. Mario Monti pensait que les pays qui voteraient Non serait basculés dans l’Espace Economique Europeen (avec la Norvège et l’Islande et de fait la Suisse , qui respectent la legislation européenne mais ne la votent pas et ne participent pas au budget européen). Mais on pensait que ce serait la droite anti-federaliste ou ceux qui veulent mettre Dieu dans la Constitution (GB, Tchéquie, Pologne).
En tout cas, le TCE introduisait la possiblité d’adopter les reformes coonstitutionnelles à 4/5 des Etats (aux USA c’est 2/3). Actuellement (dans Maastricht Nice) c’est l’unanimité, point-barre. C’est à dire quasiment gravé dans le diamant. Curieux que ceux des Nonistes qui voulaient "renégocier" aient choisi la solution la moins réversible... (mais je pense que la majorité souverainiste des Non considéraient Nice comme un coup d’arrêt satisfaisant à "l’Européisme" (comme disent Le Pen, Chevènement et Védrine)