Poster un message
En réponse à :L’autocritique clandestine des Non de gauche
vendredi 10 mars 2006
De mon lieu de vacances, j’ai d’abord rédigé mes blogs des 19, 21,23 et 25 février sur ma mission en Colombie (ne vous attendez pas à ce que mes compte-rendus soient à chaque fois aussi détaillés !), j’ai avancé dans mon Mallarmé, j’ai travaillé sur le procès hérité de mon père, et j’ai suivi (…)
En réponse à :
L’autocritique clandestine des Non de gauche
Vous écrivez : je suis plaignant dans deux procès en cours. D’une part, contre un individu qui s’est amusé à m’envoyer une balle dans une enveloppe, avec la mention « La prochaine n’arrivera pas par la poste ».
Dans cette affaire, il n’y a que des perdants. R.-G. Sch. qui vous a envoyé cette lettre, a tout petit été interné dans un camp français avec sa mère et sa cousine. Les aléas de la politique vichyste leur ont permis de survivre. Mais ce traumatisme n’excuse rien. Les extrémistes de tous bords peuvent à présent trouver à boire et à manger dans ce que la presse nous ressort et ressortira comme étant ses aveux, en particulier les négationnistes et autres racistes qu’il prétend avoir voulu combattre. Un effet de boomerang qui malheureusement se retourne sur d’autres que sur son auteur.
Quant au second procès, il est bizarrement à rapprocher du premier. Grand-parents et oncles de R.-G. ont été déportés par train du territoire français et ont trouvé la mort en Allemagne.