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En réponse à :MES : Le vote désastreux des élus EELV
jeudi 23 février 2012
Ça va mal. Les avancées de la semaine dernière sont déjà effacées. Après le grand succès du meeting de Roubaix et le discours enfin percutant d’Eva, y compris sur l’alimentation (voir ici les videos) , elle disposait de deux atouts pour remonter : sa rigueur et son engagement européen pour (…)
En réponse à :
Le MES ne suffit pas , ou le double problème de la dette.
Mr Liepietz, Je vous remercie et vous salue pour offrir cet espace à un débat dont on nous a privé, votre point de vue est clair, raisonné et enrichissant, il nous permet de mieux cerner la logique du Pro MES, enfin !
Votre argument tient tout à fait la route, mais à une condition : celle qui consiste à accepter que le paiement (ou remboursement, comme vous voulez) des créanciers soit prioritaire sur les besoins, la survie des peuples (pour forcer le trait, la finance prime sur le peuple)
Comme vous le faites remarquer, ce déficit, tout cet argent, n’a pas été perdu pour tout le monde, c’est une première faille !
Or les mesures de "conditionalité" ne s’attaquent pas à ces intérêts, non, ce sont les droits sociaux et les biens publics qui trinquent, on rabote sur le public ! Pourquoi, la fameuse "troïka" n’a t-elle pas posé plus d’exigences sur les dépenses militaires, sur les exonérations et les évasions fiscales ?
Les principes de remboursement et d’austérité ne sont pas sans limites, et dans le cas grec, les limites du "raisonnable" ont largement été franchies !
Et pour le cas de l’Argentine, je me permets de vous rappeler que la crise a fait suite à l’application stricte (et pendant plusieurs années) des recommandations du FMI, que le président Kirchner a par la suite qualifiés de "l’une des pires catastrophes économiques et sociales de notre histoire", qu’elle était "le produit d’un modèle politique et économique au service d’intérêts étrangers au bien commun, qui favorisaient la prolifération de fauteurs de génocide et d’escrocs corrompus". Et c’est là le point d’appui pour dire non à CE MES là, car il procède clairement de la même idéologie.
Je crois que la majorité des "anti-MES" sont pour un mécanisme d’entraide, mais pas dans ces conditions. Vous parlez d’immunité diplomatique, bon, mais pourquoi le MES est-il créé "hors cadre européen", avec son siège au Luxembourg ? Sans aucun droit de regard sur ce qui s’y trame ? Pourquoi un pays qui n’est pas à jour de ses créances/participation perd-il automatiquement le droit de vote ? Pourquoi les "agents" du MES ne seront-ils pas comptables de leurs décisions, je vous rappelle que l’on parle ici de politiques économiques et budgétaires nationales dont dépendent la vie de millions de gens ! Ca me fait penser à ces @*$ d’élus qui n’ont que le mot sacrifice à la bouche alors qu’ils touchent des indemnités mensuelles à 5 chiffres (entre autres privilèges exorbitants qu’ils refusent catégoriquement de rabioter !