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En réponse à :Retraites et pacte de stabilité
jeudi 3 juin 2010
La situation sociale se tend, mais la radicalité de certaines formes de luttes (évoquées dans mon avant-dernier billet) contraste avec les difficultés des mobilisations d’ensemble. On le voit bien sur les retraites. A quoi s’ajoute lea contre-offensive des libéraux qui cherchent à « rétablir la (…)
En réponse à :
Retraites et pacte de stabilité
Je trouve votre commentaire fort judicieux – je regretterais seulement la "prise d’otage" de la fin.
Je voudrais compléter en parlant de divorce.
Lorsqu’il y a divorce (même par consentement mutuel), lorsqu’on en vient aux questions "matérielles", chaque partie essaie d’en céder le moins et d’en avoir le plus, même en l’absence de conflit.
Pendant un certain nombre d’années, l’épouse n’a pas eu d’activité salariée pour s’occuper des enfants, alors que son mari a travaillé et cotisé pour sa retraite (le cas inverse est encore fort rare).
Plutôt que de tenir compte de cette différence pour fixer le montant des indemnités compensatoires, il me paraîtrait plus sain de permettre au moment du divorce le rachat par le mari des trimestres "perdus" par l’épouse – rachat étalé dans le temps et payé directement aux organismes de retraite sans transiter par le compte de l’épouse.
Fixés en-dehors de tout marchandage entre les époux en présence de leur(s) avocat(s), entre "le moule à beurre de nos premières vacances à la montagne", le caniche et le vase de Murano, les versements au titre de ce rachat seraient clairement perçus pour ce qu’ils sont : un dû au titre de l’équité.