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En réponse à :Clara Rojas libérée !
vendredi 11 janvier 2008
La nouvelle est tombée jeudi soir entre deux réunions. Clara Rojas, candidate des Verts colombiens à la vice-présidence de la République en compagnie d’Ingrid Bétancourt, et enlevée avec elle en 2002, vient d’être libérée, ainsi que la sénatrice Consuelo Gonzalez ! On n’en sait pas plus, on ne (…)
En réponse à :
"Souveraineté populaire"
Bonjour j’aimerais pointer du doigt les erreures que vous faites dans votre raisonnement et qui vous pousse à accuser vos camarades socialistes de mensonge.
D’abord vous dites que leur tactique serait de faire ratifier ce traité directement après avoir rejeté la révision au congrès de Versailles
C’est évidemment faux, vous avez raison de dire que c’est impossible. La tactique est bien de faire réviser la constitution par référendum. Certains proposent en même temps que le traité, si ce n’est pas possible, il faudra deux référendums, mais il faudra effectivement réviser la constitution pour ratifier ce traité.
Ca c’est la 1ère erreure, et j’espère que vous corrigerez vos propos, car c’est assez diffamant quand même.
L’autre erreure est quand vous affirmez qu’il ne sera pas possible de faire une révision et un référendum après avoir rejeté la révision au congrès
Vous vous trompez car c’est possible grâce à l’article 11 de la constitution. Cet article donne une possibilité de révision de la constitution sans aucune limite. L’article 11 constitue une voie totalement différente et indépendante de révision de la constitution, totalement indépendante de l’article 89, il ne possède pas ni ses limites ni ses procédures. Avec l’article 11 nous pouvons réviser la constitution peu importe ce qui a été fait il y a 50 ans ou il y a 2 minutes, donc peu importe le résultat obtenu via la procédure de ratification choisit par Nicolas Sarkozy, peu importe le résultat du congrès ...
Seule différence, l’utilisation de cet article est de l’initiative du 1er ministre, il ne prendra cette initiative évidemment que s’il n’a plus le choix. Et en rejetant la révision de la constitution au congrès comme l’expliquent Fabius et Emanuelli, on ne lui laisse plus le choix.
Voilà quelques vérités que vous devriez corriger Monsieur Lipietz, car il n’est pas bon de faire véhiculer ce genre d’erreures qui profèrent des accusations aussi graves.