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En réponse à :Trois fées sur le berceau de la Communauté Sud-Américaine
mercredi 8 décembre 2004
Je me lève aux aurores (décalage horaire aidant) pour aller visiter le couvent San Domingo où doit avoir lieu, à 10 heures, le IIIè Sommet présidentiel d’Amérique du Sud et la proclamation de la Communauté Sud-Américaine des Nations.
San Domingo est le plus beau monument de Cuzco, cette ville (…)
En réponse à :
> Trois fées sur le berceau de la Communauté Sud-Américaine
Alain, J’ai lu les articles de ton blog. La description que tu fais de ton voyage est tellement vivante que si je ferme les yeux j’ai le sentiment d’y être. Tu décris les choses avec force et je sens la conviction qui se manifeste avec force chaque fois que le doute s’insinue. Mais laissons de côté mon sentiment, je veux te parler du "rêve avorté" de Bolivar.
Simon Bolivar ne fut pas le seul à rêver d’une "grande patrie". En 1817 le premier anniversaire de l’indépendance de l’Argentine fut célébré à Tiahuanaco. A cette occasion Jose Francisco de San Martin, général de l’Armée des Andes promit (jura) de lutter pour la libération du continent sud-américain du joug espagnol et la reconstruction du Tawantinsuyu, où les descendants des Espagnols auraient les mêmes droits que les autochtones. Le 26 juillet 1822, après la fameuse entrevue de Guayaquil, San Martin renonce à ses fonctions au Pérou. Il mourra en France à Boulogne sur Mer.
San Martin était membre (fondateur ?) de la loge Lautaro. Lautaro est le nom d’un chef de guerre mapuche, qui mis en échec Valdivia. San Martin voulait-il que l’égalité entre les autochtones et les créoles soit affirmée en tant qu’acte fondateur du nouveau Tawantinsuyu ? Bolivar s’opposait-il à cette idée ? La Grande Colombie, pour Bolivar, était sa création. Avait-il pensé aux autochtones ?
Ximena