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En réponse à :SNCF et Shoah : c’est reparti !
dimanche 3 septembre 2006
Cette fois, c’est bien la rentrée : mardi dernier, débat en groupe à Bruxelles sur la résolution Liban à présenter la semaine prochaine. Négociations pour attribuer le prix Sakharov à Ingrid Betancourt et à l’ensemble des otages colombiens. Bon, on en reparlera…
Mais très vite, je dois rentrer (…)
En réponse à :
L’Etat français (1940-44) coupable.
Il y a quelques heures, je vous ai posté le texte ci-dessous. Il ne figure pas sur votre blog. Peut-être ai-je fait une erreur de manipulation. Je vous l’envoie à nouveau, à tout hasard.
En relisant mon texte dans le métro en allant travailler ce matin (de Bethesda, station White Flint à Washington DC, station Farragut North) , j’ai rédigé ce petit complément que je souhaiterais ajouter à la fin du 9ème paragraphe :
“...On n’échappe pas à cette question. Et surtout on ne condamne pas la République à la place de Vichy ; et on ne culpabilise pas tout un peuple parce que Bousquet et Darquier de Pellepoix étaient des ordures. Fondamentalement, la jurisprudence 2002 du CE répond à une logique d’usager de service public ; la “jurisprudence Cassin” de 1946 répondait à une logique politique, et surtout morale (et non pas à des considérations pratiques comme vous le suggérez : elle résultait automatiquement de l’article 1er de l’Ordonnance d’août 1944, je reviendrai sur ce point plus loin). Je sais bien qu’en droit administratif la notion de “faute de service” peut se rapporter à des faits d’une extrême gravité, mais vous même sentez bien qu’il y a un “hiatus”, comme une gêne, si on la rapporte à une complicité de crime contre l’humanité. Avec Hélène Lipietz, vous vous sentez obligés d’utiliser des guillemets (votre article du Monde du 17 juin 2006). Assurément, l’affaire Lipietz/SNCF a été jugée avec des préoccupations et des modes de pensée disons...très contemporains. Le “retour sur soi” de la nation française sur son passé est une source inépuisable d’anachronismes.”