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En réponse à :L’autocritique clandestine des Non de gauche
vendredi 10 mars 2006
De mon lieu de vacances, j’ai d’abord rédigé mes blogs des 19, 21,23 et 25 février sur ma mission en Colombie (ne vous attendez pas à ce que mes compte-rendus soient à chaque fois aussi détaillés !), j’ai avancé dans mon Mallarmé, j’ai travaillé sur le procès hérité de mon père, et j’ai suivi (…)
En réponse à :
L’autocritique clandestine des Non de gauche
Bon d’accord, j’ai perdu la bataille des chiffres.
Vous aviez retranché les 7%( 1 millions d’électeurs), ce que n’avait pas fait M Kouchner à l’époque.
Quant à l’interprétation, c’est un peu la différence entre la coupe à moitié vide et à moitié pleine. Car 40%, ça n’est pas un petit "appoint".
Vous pouvez considérer que le non n’aurait pas gagner sans le vote xénophobe et souverainiste (je me refuse à amalgamer les deux). Mais on peut considérer, qu’une victoire aussi large n’aurait pas été acquise sans l’importance du non de gauche.
Il est vrai que nous expliquer que, si on était contre le traité constitutionnel et notamment sa partie III, il fallait voter oui pour des raisons tactiques, c’était loin d’être gagné d’avance.
Car mettez-vous à la place du pauvre citoyen que je suis. On me demande de voter oui à un traité auquel je n’adhère pas, parce qu’on a déjà signé le traité de Nice et réalisé l’élargissement à 25 sans me consulter. Donc, m’explique-t-on, maintenant, de toute façon, je n’ai plus le choix. Mon premier réflexe, c’est de répondre non à cet odieux chantage.
Vous fustigez maintenant les responsables politiques, qui nous ont conforté dans ce premier réflexe, alors que eux, sont censés être experts en tactique politicienne.
Bin oui, moi je les ai cru. Mais je n’ai jamais pensé que le plan B serait pour aujourd’hui. Pour avoir un plan B, il fallait bien sûr attendre un changement de majorité politique globalement en Europe. Car on ne pouvait pas espérer que les mêmes dirigeants qui nous avaient proposé ce traité, nous en proposerait un autre plus conformes à nos attentes.
J’ai esperé que le refus du TCE dynamiserait les forces de gauche en Europe.
L’avenir dira si je me suis trompé.