Nommé délégué des Verts français au Conseil de la fédération des européens (en compagnie de Dominique Voynet), je me suis rendu à ma première réunion, à Malte.
Les débats furent riches et intéressants, en particulier ceux tournant autour de l’Europe " super puissance de paix " face aux USA après la guerre d’Irak.
Malheureusement, l’organisation en deux débats différents (un sur l’expérience du neutralisme, un sur l’après-Irak) a empêché une confrontation directe entre les deux tendances qui continuent à diviser la fédération (eurosceptiques hostiles à une politique et a fortiori une force commune européenne - fédéralistes partisans d’un nouveau multilatéralisme où l’Europe pèserait d’un plus grand poids pour défendre ses valeurs… en s’en donnant les moyens).
Mais la politique US, comme à Porto Alegre, pousse, année après année, les anciens nationalistes vers le supra-nationalisme. Ainsi, deux orateur-trices finlandais ont déclaré que " bien que ce ne soit pas encore la position de leur parti ", entre l’OTAN et l’UE ils préféraient l’UE pour garantir leur sécurité.
La fédération a par ailleurs décidé d’adopter un nouveau nom, Parti Vert européen dit encore Verts européens, qui sera donc le nom de l’entité pan-européenne (non-UE compris), dont la subdivision UE a décidé d’avoir un tronc commun de campagne pour les élections européennes de 2004 (un premier débat a eu lieu sur le programme, les éléments de slogans, etc.)
La résolution sur la Tchétchénie, malgré un compromis russo-hollandais, ne m’a pas paru satisfaisante (pas assez affirmative sur les droits du peuple Tchétchène), je me suis abstenu.
Un nouveau Comité exécutif de 9 membres a été élu (voir le communiqué du PVE, « Les Verts européens feront campagne commune en 2004 »).
Le secrétaire national, les deux porte-paroles et la trésorière ont été élus à l’unanimité, tous les autres membres dès le premier tour, dont la Française Catherine Grèze, la " mieux votée ".
Voir toutes les résolutions adoptées.
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