La Commission économique et monétaire reçoit M. Duisenberg et vote un rapport favorable à sa gestion pour 1999.
La visite du président de la Banque Centrale lui a permis de présenter un texte présentant le fond de sa pensée : sa politique monétaire de plus en plus restrictive est inspirée non tant par la volonté de " faire remonter l’euro ", que par la crainte d’une croissance trop rapide ! J’ai répondu par une critique assez abrupte, appelant une réponse acerbe, le tout m’inspirant un article proposé à la presse française.
Le lendemain, la Commission votait sur le rapport Radwan (en français ou in English) (droite allemande) sur le bilan 1999 de la Banque centrale. Un texte qui accentue la pression pour demander plus de comptes à la Banque et critique discrètement son orientation récessive actuelle (contrastant avec son attitude positive en 1999), mais qui surtout impute la baisse de l’euro ? à la loi française sur les 35 heures !