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En réponse à :Staliniens, fachos et cathos contre le référendum européen.
samedi 14 juillet 2007
Beaucoup de votes importants cette semaine au Parlement. J’ai dû, par ailleurs, finir fiévreusement mon rapport sur « Commerce international et changement climatique » (en tenant soigneusement le compte du nombre de signes autorisé pour la traduction !) Les votes principaux portent sur le (...)
En réponse à :
Sarko était pour le OUI ?
Merci pour votre soutien, JM Fayard, et pour la stupéfiante interview du « chef du non de gauche » qui m’avait échappé. Reste à savoir si Fabius, Supiot, etc soutiennent la proposition de la présidence portugaise, contre Merkel et la majorité de la CIG : rétablir intégralement l’article 122 sur les services publics…
Une petite interrogation toutefois : rien n’a vraiment indiqué que Sarzkozy était pour le Oui. Logiquement, il aurait du être, comme ses maîtres néo-cons américains, pour le Non. Je me souviens que, comme il tardait à prendre parti, les journalistes pensaient simplement q’il voulait savonner la planche au « referendum de Chirac ». Finalement, si je me souviens bien, il a fait un discours dans un meeting UMP de « soutien au Oui » mais où, essentiellement, il tapait sur la Turquie (signatrice du projet de TCE, qui repésentait pour les Turcs et Turques une énorme avancée), ce qui était le principal argument des Nonistes, de Le Pen à Fabius compris.
Il est clair que la victoire du Non français est due au ralliement d’une partie de la gauche au souverainisme de droite, et que Sarko, qui voulait "unifier son camp" avant la présidentielle, eu la sagesse tactique de marcher sur des oeufs. Mais sur le fond , il est probablement le plus libéral, anti-service public et pro-américain des présidents que nous ayons eu, bien plus que Giscard d’Estaing, et avait toutes les raisons de préférer Maastricht-Nice au TCE. Après son élection, il s’est battu pour un "mini-traité" mais, contrairement à ce qu je craignais, les 20 Pays Amis de la Constitution, le Parlement européen et l’Allemagne de la Grande coalition lui ont imposé un maxi-traité.