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Ses purs ongles très haut…


dimanche 16 octobre 2005

Mon « devoir de vacances », résultat de nombreuses années de réflexion sur ce poème de Mallarmé, est maintenant assez avancé pour que j’en livre à la critique une première version.
Vous pouvez la télécharger (pdf, 350 ko), et je serai heureux de connaître vos réactions, soit en privé soit directement (...)


En réponse à :

Mallarmé, Lipietz, pastiche

mercredi 3 octobre 2007

Hélas ! je n’ai pas vos dons pour écrire "mon" Mallarmé. Encore qu’il me soit arrivé de m’exercer à l’art du pastiche ; cf le prologue et l’exodos de mon Phèdre.

Quant à Hugo, pareil que vous, pareil que pour Gide : "Notre plus grand poète, hélas !". Je lui rend hommage dans la seconde partie de mon bouquin sur Ses purs ongles très haut.. Vous pouvez déjà lire mon admiration dans les pages 46-47 de la version de février 2006 mais j’ai depuis considérablement développé le passage sur Booz endormi et je vous l’enverrai en perso. A part ça, hors la poésie, pour moi le meilleur Hugo c’est L’Homme qui rit.

Sur vos deux derniers vers : le dernier est tres mallarméen, impeccable. Le "fors" de l’avant-dernier est un peu archaïque mais, après tout, lui ne se gêne pas quand ça l’arrange (La chambre ancienne de l’hoir...). "Faute que son étoile" serait OK. Mallarmé n’est pas précieux pour le plaisir.

Je ne me permettrais pas d’intervenir sur vos vers de chute puisque c’est votre interpretation de la décadence-déchéance d’AL.

Si je vous lis bien, en utilisant la méthode du Tryptique, on déchiffre sans peine la troisième phrase (ce que l’Europe a de pire : forcément le nazisme, confirmé par l’allusion à l’Empire (le IIIè Reich), donc la "voie (chemin) de fer" est une alllusion à la Shoah, et le tout au procès intenté, à l’Etat et à la Sncf, par mon père (d’où AL s’inaugure). Cet épisode ne fut guère important dans ma vie (à moins que vous n’expliquiez le destin d’AL, sa décadence-déchéance, par un "complexe du rescapé", pourquoi pas ?) mais ce fut le second épisode le plus médiatisé de la vie d’AL.

Il s’agit donc dans ce sonnet de l’être médiatique "AL", et donc la première phrase vise l’épisode le plus médiaque, son "éphèmère campagne présidentielle". Même la seconde évoque plutot son style oratoire et son sourire à l’usage des medias. Quant à là où AL a "chu" (le PE), ce vous semble vermoulu, pour moi c’est un magasin de jouets dans lequel je ne sais où donner de la tête. Mais les Français se foutent de l’Europe et de leurs élus à l’Europe.

Reste donc votre énigmatique dernière phrase qu’il m’est à moi même difficile d’interprêter, à moins qu’elle n’insinue pour expliquer la déchéance du héros la malchance de n’ avoir eu l’opportunité de l’héroisme. Bof... Problème générationnel. Dans la génération de mes parents tout le monde fut sommé de livrer au destin final le fil noir de sa toile. Ils n’y étaient pas spécialement préparés, mais s’en sont bien sortis, et en rigolaient encore il y a quelques années.

Je ne manquerai pas de consulter votre "Mamère" mais vous me permettrez de m’abstenir de le commenter... comme votre Voynet ;-)

Bien cordialement


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