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En réponse à :Le débat sur la dette
vendredi 4 novembre 2011
En revenant de Bogota (où j’ai "couvert" la victoire de Gustavo Petro ), je voulais vous faire un beau reportage sur la Colombie. Mais j’ai dû m’interrompre pour répondre au débat sur la Grèce et le "referendum Papandreou".
Pour des raisons techniques , mon texte est là (cliquez) mais le forum (…)
En réponse à :
Euro, compétitivité et régression sociale.
Ce n’est pas certain, parce qu’en sortant de la zone Euro la Grèce serait dotée de la drachme, qui aurait une valeur ridicule sur le marché monétaire, ce qui aurait tendance certes à renchérir le prix de ses importations (dont elle dépend) dans la zone euro, mais en même temps de réduire la valeur monétaire (en devises étrangères) de ses exportations, ce qui est un avantage en termes de compétitivité-prix.
1) L’économie Grecque dépend aussi de ses importations à l’égard de l’UE. Compte tenu de l’état de l’appareil productif et commercial Grec, le fait que les importations coûtent cher, en imaginant que la drachme soit pratiquement sans valeur, pourrait avoir pour effet pratique de priver la Grèce d’importations dont elle aurait besoin, et donc aboutir à sa tiers-mondisation. Si une drachme dévaluée assurerait la compétitivité-prix de ses marchandises, la compétitivité réelle (hors prix) ne peut être assurée que si les travailleurs sont formés, en bonne santé, ingénieux et heureux.
2) L’économie Grecque et la drachme ne seraient pas à l’abri d’attaques spéculatives ultérieures, en raison de l’absence de système monétaire international et de l’absence de protection contre les spéculateurs, de tout ce laissez-faire monétaire et financier.
3) Vue la situation politique grecque, il est fort probable que le chaos social et politique l’emportera sur les velléités d’union sacrée de la part des élites politiques et militaires du pays.