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En réponse à :Evo, Montréal, OMC… et MRJC
jeudi 22 décembre 2005
Revenir de Hongkong et se poser à Paris, ouvrir les journaux et les listes de discussion, c’est un peu tomber sur la planète des Schtroumfps. Alors que ce mois de décembre est marqué par des négociations internationales qui engagent l’avenir de la planète, les journaux (et les débats sur les (…)
En réponse à :
> Evo, Montréal, OMC... et MRJC
Remarque judicieuse ! Nous comprenons du même coup pourquoi ces avocats et juristes de tous les pays, membres des Ligues des Droits de l’Homme, se battent pour l’accroissement des droits de la défense : ils défendent leurs intérêts professionnels. Dans les pays à la justice expéditive, où les arrêts sont rendus directement par le Parquet, c’est à dire par l’exécutif, on n’a pas besoin d’avocats...
Sans doute pensez vous, comme jadis Raymond Barre, rapporteur de la Commission Trilatérale, que le monde est aujourd’hui trop complexe pour que la politique soit confiée aux élus directs des peuples : mieux vaut qu’elle reste l’affaire des exécutifs, de leurs diplomates et de leurs bureaucraties. Elle sera ainsi à l’abri des émotions populaires manipulées par les démagogues.
D’ailleurs, pourquoi laisser interférer la politique, et pire encore la démocratie ? Les marchés se régulent fort bien tout seuls, assurant l’allocation optimale des ressources rares. Comme l’ont fort bien expliqué le Wall Street Journal et le Financial Times, les Non français et hollandais ont barré salutairement la route à une Europe politique sous le contrôle d’élus cherchant à se faire réélire par les citoyens.
Par exemple : laissons Jacques Chirac , Limagrain, Monsanto et les gros céréaliers de la FNSEA décider la politique agricole. Des élus directs seraient trop influençables par une alliance petits paysans - consommateurs -écologistes.