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> Militantisme, féminisme, écologie, etc. (http://lipietz.net/?article859)
mai 2002 Militantisme, féminisme, écologie, etc.
Question : Vous n’en avez pas assez, de militer ? Réponse : Ben, y a des soirs où je n’ai pas envie. Question : Et votre compagne, elle en pense quoi de vos engagements ? Réponse : Demandez-le-lui directement ! Voir aussi Tatiana, autre féministe. Question : Et vous, vous en pensez quoi du féminisme ? Réponse : Voyez, par exemple, Classe des femmes... oui, mais encore ?, Parité au masculin, Genres, classes et partage du travail, La société en sablier et l’idée d’exclusion : le cas des femmes ou L’homme politique, loup pour la femme. Question : C’est quoi pour vous l’écologie politique ? Réponse : Voir De la nécessité de l’écologie politique, et mes livres Vert-espérance et Qu’est-ce que l’écologie politique ? Question : Et vous-même, comment êtes-vous venu à l’écologie politique ? Réponse : Voir mon texte René Dumont, ingénieur et prophète. Question : Mais c’est très " économie sociale " tous vos travaux ! C’est même du social tout court. Vous n’êtes pas un véritable écologiste, Monsieur Lipietz. L’environnement , les animaux , la Nature, quoi, ne vous intéressent donc pas ? Vous méprisez l’écologie profonde ? Réponse : Si par " écologie profonde " on veut dire que les Humains doivent s’auto-limiter, saisis de respect pour l’Altérité des autres vivants et de la Nature, je crois qu’il n’y a pas d’écologie politique véritable sans un fond d’écologie profonde, et, contrairement à Luc Ferry, je ne crois pas que cela mène tout droit au nazisme. Maintenant, il est vrai que ce n’est au centre ni de mes travaux ni de mon militantisme. Voir toutefois Le paysage, entre pays et visage : une approche écologique, Pour une " bientraitance " : santé et bien-être des animaux de production et Qu’est-ce que l’écologie politique ? Question : Vos analyses du réel sont très critiques, mais vos propositions sont parfois d’un optimisme déconcertant. Réponse : C’est une vieille formule de Gramsci " combiner le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté ". Mais je crois qu’il ne faut pas négliger l’optimisme de la raison : chercher dans le réel des raisons d’espérer. Nous ne sommes pas " condamnés à la dépendance ", comme par une malédiction de la Bête de l’Apocalypse que Pierre Bourdieu appelle le " fonctionnalisme du pire " (voir le premier chapitre de mon livre Mirages et miracles). Question : Mais la transformation sociale est un processus désespérément lent et difficile. Telle est la grande difficulté de l’action politique : admettre à la fois qu’on peut changer le monde et que presque rien n’est possible, se garder de la " peur du père " et du " narcissime blessé ". Voir Ce que nous avons gagné. Gérard Mendel a donné autrefois un remarquable entretien à ce sujet. Question : Et votre travail au Parlement européen, vous en êtes content ? Vous nous donnez des nouvelles ? Au début, j’étais un néophyte, comme dans un immense magasin de jouets où l’on n’a le droit de jouer que quelques quarts d’heures de suite au même jeu. Question : Et pour suivre le travail des autres ? les textes votés ? Le site du Parlement européen est une source indispensable : les textes votés sont publics, l’état des débats en cours et à venir se trouve dans la rubrique séances plénières, par exemple, pour savoir où en est l’avancement de la procédure sur un dossier quelconque,en cours ou terminé, avec la proposition de la Commission, et les réponses du Conseil ou du Parlement, voir L’Observatoire législatif, et pour toute autre question allez sur le site des institutions européennnes. ![]() |
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