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2/05: Culture européenne, culture des quartiers

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Débat avec le Front de gauche


samedi 30 mai 2009

Les réunions-débats d’Europe Écologie se succèdent à rythme d’enfer. Lundi et mardi, tournée en Bretagne : Brest, Quimper (dont vous avez ici, en cliquant, l’enregistrement video !), Lannion. À Brest, une classe du lycée Diwan de Carhaix a débarqué en car, emmené par un jeune vert de 17 ans !
Mercredi, (...)


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Marché intégré contre relocalisation ?

mardi 2 juin 2009

Sur la concurrence libre et non faussée, tu écris :

À propos de la « concurrence non faussée », je rappelle qu’il s’agit essentiellement de lutter d’une part contre les ententes monopolistes, d’autre part contre le dumping social, fiscal et environnemental. On dit d’ailleurs en anglais level playing field, « terrain de jeu bien aplani »

Et tu nous renvoies au texte très précis que tu avais écris lors de la bataille oui/non au TCE.

Il me semble que l’angle sous lequel tu examines cette orientation européenne est rétréci ou en tout cas borné par l’esprit des traités antérieurs.

Même en admettant que le TCE comportait des avancées, que les SIEG étaient sortis des impératifs de libéralisation..., c’est loin d’être suffisant.

L’idée même d’un "marché intégré" pose problème pour un écologiste.

On ne peut vouloir d’un côté "relocaliser" en partie l’économie, et favoriser les circuits courts notament dans l’agriculture sans "fausser la concurrence".

Dans la définition que tu donnes des possibilités qu’ont les états de subventionner certaines entreprises dont la mission serait d’intérêt général, il semble clair que les paysans, producteurs agricoles, par exemple (mais comme d’autres secteurs privés) en sont exclus.

Pour favoriser des circuits courts, protéger la diversité des terroirs, il faut être en mesure d’établir des protectionnismes à divers niveaux territoriaux (le pays, la région, ...). Si on veut inciter à consommer les produits locaux et de saison il faut empêcher par exemple les fruits d’espagne ou d’italie de venir concurrencer les producteurs locaux (au moins aussi longtemps que la production locale n’est pas "écoulée").

Pour cela, il y aurait déjà la solution de faire payer les transports à leur juste prix (et juste nuisance), mais ce ne serait pas encore suffisant.

Il faudrait certainement aussi pouvoir dresser des "mini barrières" douanières, souples, adaptées, ou encore pouvoir subventionner certains secteurs plutôt que d’autres en fonction à d’objectifs précis, écologiques et sociaux, élaborés démocratiquement entre les pouvoirs publics locaux, les producteurs, les travailleurs, les "consommateurs"... Objectifs à renégocier en permanence.

Idem pour une filière énergétique renouvelable et locale comme celle du bois.

Un "pays" (au sens de petit territoire) devrait donc pouvoir "fausser la concurrence".

Or tout l’objectif d’un marché intégré est justement de ne laisser jouer que la "rationnalité" des prix sur les marchés hors-sol.

Le "marché intégré" européen me semble donc, à la base un frein à la construction d’une autre Europe, d’un autre système économique et social.

Et si en plus, ce marché intégré évolue vers un "grand marché transatlantique"...


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