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Crise de croissance d’Europe-Écologie


dimanche 1er novembre 2009

La vague évoquée dans mon dernier billet est en train de tourner au tsunami politique (ce qui ne veut pas dire que le tsunami électoral sera au rendez-vous ! ). Un tsunami que les verts et les non-verts d’Europe-Écologie (EE) ont quelque peine à gérer.
Comme prévu il y a 8 jours, la question Modem (...)


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Crise de croissance d’Europe-Écologie

lundi 2 novembre 2009

Monsieur Lipietz,

Je n’entrerai pas dans les détails, car je crois que cela n’est pas nécessaire avec vous. Les hasards du net m’ont fait découvrir le texte que je commente ici. Il est si plein de sottises et de contresens que j’en arriverais presque à sourire.

Concernant Robert Lion, en effet, mon texte critique et polémique a beaucoup circulé, ce qui semble vous ennuyer. Moi, je m’en montre très satisfait. Je dois vous rassurer sur un point de déontologie, car j’ai bien peur que vous n’ayez lu de travers - ou trop vite ? - mon texte. J’ai en effet évoqué l’atmosphère délétère du gaullisme immobilier, qui incluait à n’en pas douter des comptes numérotés. Et j’ai associé à cette époque lointaine mais encore vivace dans certains esprits, la figure de Robert Lion. Pour la raison bien simple qu’il est le coresponsable, avec bien d’autres il est vrai, du saccage accompli dans ces années-là.

Je ne soupçonne nullement Lion d’avoir eu le moindre compte occulte, mais il est certain qu’il fut directeur de la Construction au ministère de l’Équipement entre 1969 et 1974. Cela vous embête peut-être, mais c’est ainsi.

Autre curiosité de votre texte : je n’ai jamais prétendu que Lion était un soixante-huitard. À nouveau, vous m’aurez mal lu. J’ai écrit textuellement : « En 1968, quand d’autres de son âge se colletaient avec les policiers, Lion était chargé de mission à la direction de la politique industrielle du ministère de l’Industrie ». D’autres, pas lui.

Libre à vous d’avoir les héros de votre choix. Mais en tout cas, je puis vous assurer, pour finir, que je n’ai aucune haine contre les Verts. Vous n’êtes pas tenu de me croire. Je n’en ai pourtant aucune. Simplement, et vous semblez incapable de le comprendre, je fais une analyse radicalement autre de la situation dans laquelle nous sommes plongés. Il existe des gens éminemment sympathiques et respectables chez les Verts. Tel n’est pas mon propos. Mon propos est que ce parti est une queue de comète d’événements qui se sont produits voici quarante ans, et que pour des raisons complexes, impossibles à seulement résumer, il est incapable selon moi d’affronter la crise écologique globale. En somme, les Verts sont un parti d’un temps ancien, qui disparaît sous nos yeux.

Je n’ai rien contre les partis, et serai heureux le jour où il en existera un réellement écologiste, dans le sens que je donne à ce mot. Vous croyez nécessaire d’éructer contre moi, au point que je me demande s’il n’y aurait pas là-dedans quelque détestation personnelle. Cela s’est vu, je crois que vous le savez. Enfin, osons l’hypothèse effarante que vous trompiez en majesté. Que les réformes que vous appelez de vos voeux ne servent à peu près à rien, compte tenu de la situation réelle. Osons, cher monsieur Lipietz ! Soyons fous, osons ! Serait-ce alors la première fois ?

Oui, et pardonnez-moi ce brusque rappel au réel, serait-ce la première fois ? Je m’honore d’avoir toujours combattu tous les stalinismes de la planète, et d’avoir manifesté dès 1970 - j’avais quinze ans - en faveur des ouvriers de Pologne sous le joug. Je crois bien que vous avez été un maoïste fervent. Autrement dit, vous avez applaudi à l’une des pires dictatures que notre terre ait portée. Quand on s’est trompé aussi lourdement, il n’est malheureusement pas tout à fait exclu que l’on se trompe à nouveau. Et montrer les dents, comme vous le faites d’une manière il est vrai dérisoire, ne peut guère y changer grand chose.

Ce qui est, était et demeurera certain, c’est que nous ne pensons pas la même chose. Et j’en suis extrêmement satisfait. Monsieur,

Fabrice Nicolino


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