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Parlatino, Europarlement et farines de poisson


vendredi 17 juin 2005

XVIIe rencontre du Parlement européen et du Parlement latino-américain à Lima. Ces rencontres ont un caractère évidemment très formel (le Parlatino n’a rigoureusement aucun pouvoir puisqu’il ne correspond même pas à une zone d’intégration politique ou commerciale). Mais c’est l’occasion de rencontres avec (...)


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Le non a mis l’impuissance et l’égoïsme en pleine lumière !

mercredi 22 juin 2005

Partisan du non, j’ai apprécié votre façon d’argumenter, au cours de cette campagne. Vous avez perdu, mais vous ne voulez pas admettre que ce sont vos proches qui ont gagné et que c’est avec eux qu’il faudra faire progresser les idées que vous exprimez dans ce sujet du développement solidaire.

Comme la plupart des oui-ouistes libéraux, dont vous n’êtes pas, je le sais, vous vous appropriez l’interprétation de ce qui a donné le formidable résultat du 29 mai.
Comment osez-vous dire que c’est le choix de l’Europe de l’impuissance ?
La querelle budgétaire à laquelle on assiste en ce moment ("my money back" versus "la PAC pompe à fric") aurait-elle été évitée avec l’adoption de la constitution. Osez l’affirmer ! Alors, elle est de quel côté l’Europe de l’impuissance ?
Et ce sont les partisans du non qui se font traiter d’égoïstes, de xénophobes et tout ce qu’on veut encore ! Quelle honte !
Au contraire, il était plus que temps de dire non. Quand bien même on reconnaîtrait dans le TCE certaines avancées que vous souligniez, lorsqu’on veut que cesse la dérive libérale, on dit non. C’est aussi simple que ça.
Oui, je connais votre discours. Le non de gauche est minoritaire. Qu’est-ce qu’on fait maintenant avec un rapport de force défavorable ?
Et bien je vais vous dire, M. Lipietz. Moi qui ne suis pas comme vous un politicien professionnel (oui, je sais, vous avez fait autre chose dans votre vie), moi qui n’ai jamais gagné un centime de la politique, je sais, par expérience militante d’en bas, que lorsque des limites sont franchies, il faut dire stop, sans réfléchir, sans faire comme vous des petits calculs de théoricien, de stratège, sans chercher quels sont les rapports de force à créer. La politique, M. Lipietz, ce sont d’abord des principes. Les idées, si elles sont justes, si ceux et celles qui les portent arrivent à les faire partager, font leur chemin.
De nombreuses fois dans l’Histoire les hommes on dit non avant même de savoir si autre chose értait possible. Ce n’est peut être pas de votre rationnalité scientifique, mais c’est comme ça. L’homme est ainsi fait. Il dit non, faut alors chercher ensemble ce qui peut lui faire dire oui.

À moins que vous vouliez faire comme au PS, qui rêve de dissoudre le peuple (et le montre en virant de sa direction ceux qui, pour une fois, ont été attentifs à son expression), il faudra bien faire avec les tenants du non de gauche. Parce que le non, vous le savez bien, personne ne s’est bercé d’illusions, n’est pas une fin en soi. Le non, ce n’est pas le refus de l’Europe politique. Au contraire, puisque c’est le refus de l’Europe ultra-libérale (je n’ai pas peur du mot, moi).
Au passage, même Barroso, chez Ockrent, a reconnu que la façon dont l’Europe se construisait (trop libérale, il l’a ADMIS) était responsable du vote français. Et il aurait fallu ne pas dire non ? Alors même que Barroso...
Pour quelles raisons sinon des raisons de petite politique, parce qu’avec le triomphe du oui on aurait trouvé des petites manières de faire un peu mieu ensemble, dans un petit espace défini dans un petit alinéa (à condition d’oublier la partie 3 du TCE, bien sûr, qui malheureusement bordure un peu trop dans le "mauvais" sens). T

"les Hommes font l’Histoire, mais il s ne savent pas l’Histoire qu’ils font".

Ah, les enfants ! Décidément, que deviendraient-ils s’il n’y avait pas les ceusses qui savent, comme vous, pour leur montrer le chemin...


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