Poster un message
En réponse à :La honte et l’effroi

dimanche 3 novembre 2013
Quelque chose s’est brisé jusque dans les cœurs le plus endurcis, les plus cuirassés de raison politique, avec l’affaire Léonarda, l’annonce du rallongement à 50 ans de la durée de vie des centrales nucléaires, et le n-ième report de la n-ième pollutaxe.
Jusqu’ici, je pensais : « Une place (…)
En réponse à :
Que faire ? + sur VGE
Bonjour cher émigré (en Suisse, quand même…)
Le problème est qu’actuellement nous n’avons plus de solution, les raisons pour lesquelles nous étions « rentrés dans la salle des machines » gouvernementale pour y participer à la transition étant caduques : nos mécanos ne font pas leur boulot et laissent le capitaine foncer droit sur l’iceberg. Le scénario que je propose est « on s’en va » (en évoquant les centrales à 50 ans je ne propose pas une ligne rouge mais un justificatif : il en faut un et on a raté les précédents) « mais à regret ». C’est à dire que nous sommes disponibles pour revenir (car la crise ne nous attend pas) mais sur la base d’un vrai contrat avec des ministres résolus à s’y tenir.
Un détail sur Pompidou et VGE : j’ai du mal à identifier Sarko à Pompidou (avec Chaban premier ministre, il fut le président le plus réformateur social de la période pré-81) et Giscard n’a pas représenté tout de suite le tournant libéral sur le plan économique (cela viendra avec Barre), il a réagit plutôt en keynésien à la crise des années 70 (cf http://lipietz.net/spip.php?article724 ) En revanche l’analogie sur le plan de la morale sexuelle est juste. Quant à l‘immigration, ça commence sous Pompidou avec la circulaire Fontanet (cf http://lipietz.net/spip.php?article2026 ). Cela dit le virage économiquement libéral de la seconde partie du septennat Giscard était sans doute écrit dans ses gènes… ;-)
Bises