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Europe Ecologie : la nouvelle vague


vendredi 23 octobre 2009

Le succès électoral d’Europe Ecologie désormais confirmé, je reviens vers son succès « social » auquel, en compagnie de Natalie Gandais-Riollet (porte parole des Verts Ile de France en charge des acteurs sociaux), j’ai contribué à ma mesure pendant tout l’été.
Le phénomène est si important que la presse (...)


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Qui osera aller chercher ceux qui manquent encore

samedi 31 octobre 2009

A ce propos, je souhaite partager un article superbe écrit par un chrétien

Richesse et rareté, par Charles M. A. Clark - 30 octobre 2009

Qu’est-ce que la richesse ? Celle des nations, étudiée par Adam Smith, ou la possession d’actions et actifs financiers, selon la conception en vigueur aujourd’hui ? Tirant le fil de cette question faussement naïve, l’économiste Charles M. A. Clark, qui se revendique de la tradition chrétienne, montre combien cette réduction, opérée par les néoclassiques, de la notion de richesse à celle d’actif, au détriment de la préoccupation du bien être de l’ensemble de la société, est lourde de conséquences. Dans des sociétés où l’industrie et l’innovation technique ont fait sauter la plupart des verrous qui limitaient la possibilité de produire des biens et des services, la contrainte majeure est désormais celle de la répartition des fruits du progrès humain. Les économies sont passées d’une pénurie structurelle de l’offre à une insuffisance structurelle de la demande, soumise à la nécessité de rémunérer le capital pour pouvoir se réaliser, et déployer ainsi les potentiels de l’esprit et de l’inventivité humaine. Cette problématique, centrale dans la réflexion de Keynes, a été simplifiée à outrance par un keynésianisme dégénéré, que le slogan aujourd’hui vide de sens « les investissements d’aujourd’hui sont les emplois de demain » résume à lui seul. Keynes pensait quant à lui cette question plus largement et voyait dans cette forme de malthusianisme qu’induit l’arbitraire de la rareté du capital - condition sine qua non de son pouvoir et de sa rémunération - une entrave dont il conviendrait de se défaire grâce aux progrès de la science et de la technique permettant d’envisager une transformation de la condition humaine. Hélas, cette leçon pourtant essentielle qui voyait dans la seule accumulation du capital - l’obsession de l’argent - un mal nécessaire des temps archaïques, voué à être dépassé par le progrès et l’instauration de plus hautes valeurs morales, a été oubliée. L’inefficacité intrinsèque d’un mode de production qui a substitué la création de « valeur » pour quelques uns à la recherche du bien être partagé, et qui requiert de recréer sans cesse la rareté au milieu de l’abondance - au prix du gaspillage des ressources - est aujourd’hui impensée. Et loin d’invalider cette thèse de la rareté artificielle, la crise actuelle montre à quel point l’accumulation à tout prix du capital et la maximisation de ses revenus, dissociée et antagoniste de la recherche du bien commun, peut engendrer d’effets pervers et balayer tous les critères moraux. Outre Keynes, Charles Clark s’appuie également sur les travaux de Thorstein Velben et souligne le rôle central des mécanismes mimétiques par lesquels les couches favorisées s’assurent l’adhésion du plus grand nombre en définissant par leurs usages la hiérarchie de ce qui apparaîtra au reste de la société comme valorisant et désirable, se garantissant du même coup la perpétuation d’un modèle de développement inefficace et injuste. Une dernière remarque. Certains passages de ce texte, quelque peu techniques, pourront sembler ardus aux lecteurs non familiers avec les concepts économiques. Pour autant, les questions soulevées ici nous paraissent fondamentales et mériter d’être abordées, fût-ce au prix d’une certaine persévérance.

Source : Contre Info.
Richesse et rareté, par Charles M. A. Clark - 30 octobre 2009

Ca me semble plus proche des préoccupations des écologistes que des MMMistes (avec MMM pour : Make More Money and the rest we don’t care), non ?


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