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En réponse à :Dur passage

mercredi 5 novembre 2008
Francine n’est toujours pas « passée ». Je mesure la portée de ce mot, sa difficulté. Nous étions tous deux partisans du « droit à mourir dignement ». À l’hôpital Saint-Antoine ils l’avaient bien compris, et nous avait demandé, séparément, « quel degré nous souhaitions » d’acharnement thérapeutique. Nous (...)
En réponse à :
Dur passage
Bonsoir,
Je me sens obligé de prendre quelques instants pour te témoigner et à Francine - que je n’ai que briévement entraperçue - de la douceur et de l’amour que vous partagez ensemble et qui transparaît dans tes mots, précis, pudiques, clairvoyants.
J’ai gardé le souvenir d’une réunion publique sur le TCE où tu avais été invité par des NONistes à ANNECY, et tu t’étais retrouvé piégé, quittant la tribune pour t’assoir dans la salle.
Je savais que Francine était déjà malade, et j’ai pensé à elle ce soir-là qui devait t’attendre et à ses imbéciles qui te privaient d’elle pour une mise en accusation gratuite.
Tu m’as ému ce soir-là comme être humain, militant et compagnon d’une femme malade, qui gaspille un temps précieux avec des sectaires obtus.
Merci de nous inviter sans miévrerie à partager la fin de Francine, dans le plus profond respect de sa personne et de son oeuvre. Thierry BILLET, ANNECY