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En réponse à :Dur passage

mercredi 5 novembre 2008
Francine n’est toujours pas « passée ». Je mesure la portée de ce mot, sa difficulté. Nous étions tous deux partisans du « droit à mourir dignement ». À l’hôpital Saint-Antoine ils l’avaient bien compris, et nous avait demandé, séparément, « quel degré nous souhaitions » d’acharnement thérapeutique. Nous (...)
En réponse à :
Dur passage
Peut-être qu’il ne faut s’acharner ni à vivre, ni à mourir, car l’heure arrive à son heure quelle que soit notre volonté. C’est ce que je crois, en temps que musulmane (voir mon "Adieu sur ILV", le cas de Francine me l’a inspirée).
Nul ne peut dire comment il vivrait la situation donnée dans un temps donné, dans des circonstances données, etc... Nul ne peut se mettre à la place d’autrui, ni même ressentir à la place d’autrui.
Simplement entendre un coeur à distance et lui dire :" Paix à toi, si tu bats encore, c’est que ce passage n’est pas abouti. Paix à toi, profite encore de ce moment de conscience, et d’amour... Paix à toi et à ceux qui t’aiment et que tu aimes."